Selon la Société d’assurance publique du Manitoba, il y a trop de décès routiers qui sont liés à l’alcool et à la drogue

Selon des données historiques de la Société d’assurance publique du Manitoba, environ un décès sur trois sur les routes publiques de la province peut être attribué à la consommation d’alcool ou de drogue.

En raison de l’adoption de nouvelles mesures législatives sur l’imposition immédiate de sanctions qui sont désormais en vigueur, on espère réduire le nombre de collisions et de décès liés à l’alcool.

Au 16 décembre de cette année, 76 personnes avaient été tuées sur les routes publiques de la province, dont au moins 18 personnes dans une collision liée à l’alcool.

Comme l’a déclaré Satvir Jatana, vice-présidente, Engagement des employés et des collectivités, de la Société, « la combinaison des nouvelles mesures législatives et des conducteurs qui font les bons choix derrière le volant peut améliorer la sécurité routière pour nous tous ».

« La Société d’assurance publique s’est engagée à influencer les Manitobains avec sa campagne d’éducation et de sensibilisation à la sécurité routière pour sauver des vies précieuses. Cependant, un tel mandat est beaucoup trop étendu pour nous et c’est pourquoi nous demandons à tous les Manitobains de contribuer au progrès de notre campagne en faisant le bon choix derrière le volant d’un véhicule et d’influencer les autres à faire de même pendant le temps des Fêtes et au cours de la nouvelle année. »

Au sujet de l’imposition immédiate de sanctions

Les mesures législatives sur l’imposition immédiate de sanctions sont entrées en vigueur le 16 décembre. Les nouvelles sanctions pour les conducteurs dont l’haleine analysée par un appareil de détection approuvé indique « AVERTISSEMENT » comprennent une nouvelle amende de 400 $ pour une première infraction, puis une amende progressive jusqu’à 600 $ pour une troisième infraction et les infractions subséquentes, ainsi que la mise en fourrière de leur véhicule pendant une période de 3 jours pour une première infraction, de 7 jours pour une deuxième infraction ou de 30 jours pour une troisième infraction et les infractions subséquentes.

Les conducteurs dont l’haleine analysée par un appareil de détection approuvé indique « ÉCHEC » pour une première infraction subiront la suspension de leur permis de conduire pendant trois mois, la mise en fourrière de leur véhicule pendant 30 jours, une amende de 700 $, l’obligation de participer à un programme correctif et l’utilisation d’un dispositif de verrouillage du système de démarrage pendant un an. Les conducteurs qui refusent l’analyse de leur haleine feront face aux mêmes sanctions qu’un « ÉCHEC » avec une mise en fourrière prolongée jusqu’à 60 jours. De plus, un « AVERTISSEMENT » se traduira par l’imposition de 5 points de démérite sur l’échelle des cotes de conduite, qui passent à 10 points de démérite pour un « ÉCHEC » ou un refus.

Selon la gravité de l’incident, un conducteur pourrait aussi faire face à des accusations criminelles.

Protégez vos clés de véhicule! Près de 90 % des vols d’auto sont liés à l’utilisation des clés.

La majorité des vols d’auto au Manitoba peuvent être évités. Selon la Société d’assurance publique du Manitoba, près de 90 % des véhicules volés dans la province ont impliqué l’utilisation des clés de véhicule.

Maintenant que le temps des Fêtes et les températures froides approchent à grands pas, bon nombre de propriétaires de véhicule peuvent être tentés de laisser leurs véhicules sans surveillance pendant qu’ils se réchauffent ou que leurs conducteurs entrent dans les magasins pour faire des courses.

Comme l’a déclaré Satvir Jatana, vice-présidente, Engagement des employés et des collectivités, de la Société d’assurance publique, « les véhicules volés sont typiquement conduits de manière erratique et dangereuse, exposant le public à des risques. Les données indiquent clairement que la majorité des vols d’auto pourraient être évités si les propriétaires protégeaient leurs clés ».

« Le vol d’auto est un crime de situation. Laisser les clés dans le système d’allumage n’est plus une pratique acceptable. Un véhicule dont le moteur tourne sans surveillance est une invitation ouverte aux voleurs d’auto. En éliminant la situation, nous pouvons tous faire notre part pour réduire la criminalité.»

En moyenne, les vols d’auto coûtent environ 10 millions de dollars par année à la Société et à ses assurés.

Les données de la Société de 2016 à 2019 indiquent ce qui suit :

  • 70 % des véhicules volés l’ont été à Winnipeg;
  • 40 % des véhicules volés avaient les clés dans le véhicule, soit dans le système d’allumage ou ailleurs dans l’habitacle;
  • 12 % des vols ont été attribués à la perte ou à la disparition des clés;
  • 21 % des vols ont été attribués au vol des clés (dans une résidence, un manteau ou un sac à main).

Traitez vos clés d’auto comme vous traitez votre téléphone cellulaire ou votre portefeuille :

  • Ne laissez jamais le véhicule déverrouillé et sans surveillance et le moteur tourner, même si ce n’est que pendant quelques minutes.
  • Ne laissez pas des clés dans votre véhicule.
  • Rappelez-vous de toujours verrouiller votre véhicule.
  • Stationnez votre véhicule dans des endroits bien éclairés.
  • Évitez de laisser vos clés près des portes de la maison. Gardez-les en lieu sûr, à l’abri des regards.

Le nouveau tribunal de règlement des différends vise à simplifier et accélérer le processus d’appel, déclare la Société d’assurance publique du Manitoba

Afin d’offrir un processus d’appel accéléré, la Société d’assurance publique du Manitoba établira bientôt un tribunal indépendant pour le règlement des différends à propos des demandes d’indemnisation, a annoncé aujourd’hui le ministre des Services de la Couronne, Jeff Wharton.

Le tribunal donnera aux clients un moyen de règlement plus rapide pour les différends relatifs aux demandes d’indemnisation pour dommages matériels (c.-à-d. véhicules déclarés pertes totales et garanties) et les différends relatifs à la responsabilité civile. Le tribunal, qui sera formé d’arbitres indépendants nommés par le gouvernement dont les décisions seront sans appel et exécutoires, devrait être entièrement opérationnel à la fin de 2020. Il n’y aura pas de changement pour les appels qui ont trait aux dommages corporels, qui ne seront pas traités par le tribunal.

« Le tribunal s’inscrit dans les efforts continus de notre gouvernement de réduire les lourdeurs administratives pour tous les Manitobains », explique M. Wharton. « C’était un des éléments mis en relief dans le plan d’action de notre gouvernement pour ses 100 premiers jours et il sera constitué tel que promis. Son objet est spécifiquement de mettre en place un processus simple et impartial, à une seule étape, qui permettra le règlement rapide des demandes d’indemnisation pour les assurés et entraînera une réduction des actions en justice. »

« Cette réduction sera bénéfique pour les cours, libérant leurs ressources, en plus d’offrir un processus moins litigieux aux clients de la Société. »

Le personnel de la Société indiquera aux demandeurs les décisions de la Société qui peuvent être revues par le tribunal et le site Web de la Société publiera en détail la marche à suivre pour présenter une demande et porter appel devant le tribunal. Dans la plupart des cas, les arbitres rendront leur décision dans un délai de 90 jours. La Société traite approximativement 200 000 demandes d’indemnisation pour dommages matériels chaque année, dont la vaste majorité sont réglées à la satisfaction autant de la Société que du client. Si on se fonde sur le volume actuel de différends, on estime que le tribunal pourrait examiner environ 700 demandes par année.

« La Société s’efforce de traiter tous ses clients avec respect et de payer les bonnes demandes d’indemnisation afin d’indemniser équitablement ses clients », souligne le président et directeur général de la Société, Ben Graham. « Certaines demandes d’indemnisation peuvent être très compliquées et des différends peuvent survenir à l’occasion. Le tribunal donnera aux clients un moyen plus rapide et plus efficace d’appeler d’une décision en matière de responsabilité dans un sinistre ou de régler un désaccord à propos des réparations ou des paiements pour perte totale.»

Des dizaines de milliers d’adolescents touchés par la populaire série « Amis pour la vie » de la Société d’assurance publique du Manitoba

Des milliers d’élèves du secondaire au Manitoba écouteront des témoignages personnels frappants qui montrent comment une mauvaise décision peut mener à la mort ou à des blessures qui changent la vie dans une collision automobile. La très populaire série d’exposés Amis pour la vie de la Société d’assurance publique du Manitoba a débuté cette semaine, avec quatre conférenciers qui se rendront dans plus de 40 écoles en novembre.

« Amis pour la vie met en relief le fait que prendre une mauvaise décision ou avoir un comportement risqué au volant peut avoir des conséquences qui durent pour le reste de la vie », explique Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Les conférenciers ont été choisis spécialement pour le message frappant qu’ils transmettront aux adolescents, dont plusieurs conduisent déjà. Prendre de bonnes décisions avant de faire démarrer la voiture est le message primordial d’Amis pour la vie. »

Les comportements risqués au volant peuvent être conduire après avoir consommé de la drogue ou de l’alcool, rouler trop vite, être distrait au volant ou ne pas porter de ceinture de sécurité.

Les statistiques montrent qu’après l’étape des cours de conduite, les conducteurs de 16 à 24 ans sont régulièrement surreprésentés dans les collisions en général et dans les collisions causées par la conduite avec facultés affaiblies en particulier. En transmettant des messages de prévention compréhensibles et percutants, notre but est de réduire le nombre de collisions et de décès.

Présentée conjointement avec la Manitoba School Boards Association et Teens Against Destructive Decisions, la série Amis pour la vie a touché plus de 100 000 élèves au cours des cinq dernières années.

Les statistiques de la Société indiquent que les jeunes de 16 à 19 ans ont près de trois fois plus de chances que les conducteurs de 25 ans et plus d’avoir une collision alors que leurs facultés sont affaiblies. Par ailleurs, 30 Manitobains sont tués sur les routes chaque année en moyenne à cause de la distraction au volant.

La région de l’Est continue d’être celle où il a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils, annonce la Société d’assurance publique du Manitoba

Il y a près de 8 000 collisions par année entre véhicules et chevreuils au Manitoba et la région de l’Est est en tête de la liste des 5 régions où il y a le plus de collisions.

La région de l’Est, qui comprend les collectivités de Steinbach, Lac du Bonnet et Anola, ainsi que le parc Birds Hill et Falcon Lake, enregistre en moyenne 1 800 collisions par année, selon les statistiques sur les collisions recueillies de 2014 à 2018.

Fait digne de mention, Winnipeg a baissé d’un rang et est maintenant septième dans la liste des régions de la province où il y a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils, liste qui est publiée chaque année par l’assureur automobile public du Manitoba.

Les 5 régions de la province où il y a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils sont :

1) La région de l’Est – 1 840 collisions par année

2) La région de l’Ouest – 1 765 collisions par année

3) La région d’Entre-les-Lacs – 1 325 collisions par année

4) Les plaines du Centre – 735 collisions par année

5) La vallée de la Pembina – 715 collisions par année

« À cette période de l’année en particulier, il y a une probabilité accrue de rencontrer ces animaux dans ces régions. En être conscient est un moyen de prévenir une collision », indique Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Il y a près de 8 000 collisions entre véhicules et chevreuils par année au Manitoba. Notre but est de réduire ce nombre grâce à l’éducation, à la sensibilisation, aux nouvelles technologies d’assistance à la conduite et en incitant les conducteurs à prendre des mesures de prévention. »

En plus de faire prendre conscience des points noirs en publiant sa liste annuelle, la Société travaille en partenariat avec la ville de Winnipeg pour placer des panneaux à message de haute visibilité aux endroits stratégiques recensés comme étant des lieux critiques de collisions entre véhicules et animaux sauvages. On en a recensé plus d’une douzaine à Winnipeg.

Dans les régions rurales du Manitoba, le parc national du Mont-Riding a un panneau à message de haute visibilité, qui avertit les conducteurs du danger potentiel d’une collision avec un animal sauvage et les encourage à rouler à une vitesse prudente, surtout entre le crépuscule et l’aube.

« Ces panneaux à message de haute visibilité disent aux conducteurs de prendre garde aux chevreuils et de demeurer vigilants dans ces zones où il y a beaucoup de collisions », continue Mme Jatana. « Il est important pour les conducteurs d’être conscients du fait qu’ils entrent dans une zone fréquentée par les chevreuils et de faire très attention à leurs environs. Les panneaux sont installés pendant la période qui est généralement celle où il y a le plus de collisions. »

Environ 400 personnes par année en moyenne sont blessées dans des collisions entre véhicules et animaux sauvages. Au cours des 10 dernières années, six personnes au Manitoba ont été tuées dans des accidents causés par un animal sur la route. Au total, il y a plus de 11 000 collisions entre véhicules et animaux sauvages par année au Manitoba, selon les données de la Société d’assurance publique.

Conseils de sécurité :

  • Ralentissez quand vous voyez des panneaux indiquant le passage d’animaux sauvages et conduisez avec beaucoup de prudence, en scrutant la route devant vous de même que les accotements et les fossés.
  • Les animaux sont habituellement plus actifs à l’aube, au crépuscule et la nuit.
  • Soyez particulièrement vigilant quand la route est bordée d’arbustes et de hautes herbes.
  • Faites attention aux silhouettes sombres et aux reflets, qui pourraient être le reflet de vos phares dans les yeux d’un chevreuil.
  • Ne faites pas d’embardée si un animal traverse devant votre véhicule. Freinez fermement pour diminuer l’impact entre l’animal et votre véhicule.

Les Manitobains honnêtes n’ont aucune tolérance pour les fraudeurs à l’assurance : nombre record d’appels à la ligne INFO-Crime

À la fin septembre, la ligne INFO-Crime anonyme de la Société d’assurance publique du Manitoba avait reçu 457 appels, soit 38 pour cent de plus que le record précédent de 330 appels reçus au cours des 12 mois de 2016.

« La vaste majorité des Manitobains honnêtes envoient le ferme message que frauder la Société d’assurance publique n’est pas acceptable », déclare Curtis Wennberg, vice-président au service à la clientèle et directeur de l’exploitation à la Société. « Appeler la ligne INFO-Crime est le premier pas à faire pour mettre fin à la fraude et le nombre d’appels à cette ligne reflète l’intolérance des gens à l’égard de la fraude. Bon nombre de ces appels mènent à une enquête par la section des enquêtes spéciales de la Société. »

« La section des enquêtes spéciales de la Société a mis en œuvre plusieurs outils d’enquête de pointe dans ses efforts de démasquer les fraudeurs et nous améliorons notre taux de récupération de même que de poursuites judiciaires. »

La fraude coûte environ 50 $ par année à chaque client de la Société. Les fraudeurs démasqués par la Société peuvent être inculpés au criminel, en vertu de la Loi sur la Société d’assurance publique du Manitoba ou du Code de la route. Jusqu’à maintenant, 22 personnes ont été accusées de fraude présumée envers la Société. Les pénalités pour avoir fraudé la Société peuvent aller de la cessation des prestations jusqu’à l’imposition d’amendes et de dommages-intérêts par la cour.

« Une condamnation de quelque nature que ce soit est une conséquence très sérieuse de la fraude à l’assurance automobile », ajoute M. Wennberg. « Un casier judiciaire peut causer des problèmes pour traverser la frontière, de même que la perte d’emploi ou de possibilités d’affaires. La fraude à l’assurance n’est pas un crime sans victime et cette activité criminelle touche les Manitobains honnêtes dans leurs primes. »

Un sondage récent de la Société auprès de 800 personnes a constaté ce qui suit :

  • Plus de 50 pour cent des participants ont dit être plus enclins à dénoncer une fraude après avoir vu l’annonce « La fraude. Nous payons tous. » de la Société.
  • Plus de 50 pour cent des participants ont dit être plus conscients de l’existence de la ligne INFO-Crime de la Société.
  • 70 pour cent des participants ont dit être plus conscients du fait que la fraude à l’assurance automobile est un problème.
  • Plus de 50 pour cent ont admis que la fraude à l’assurance automobile était quelque chose à laquelle ils n’avaient pas pensé.

La Société encourage quiconque a de l’information sur une fraude à l’assurance automobile à appeler sa ligne INFO-Crime au 204-985-8477 ou sans frais au 1-877-985-8477. Tous les appels sont anonymes.

La Société d’assurance publique du Manitoba publie ses résultats financiers du deuxième trimestre

La Société d’assurance publique du Manitoba a déclaré un bénéfice net de 164,2 millions de dollars pour les six premiers mois de son exercice 2019-2020, ce qui représente une hausse de 91,4 millions de dollars par rapport à la même période de l’exercice précédent. Ce résultat comprend un bénéfice de 119,5 millions de dollars pour le régime de base entre le début de l’exercice et le 31 août 2019.

« Les résultats opérationnels pour les deux premiers trimestres de l’exercice 2019-2020 de la Société demeurent favorables, a déclaré Mark Giesbrecht, vice-président, Finances et directeur financier de la Société d’assurance publique du Manitoba.

Historiquement parlant, on remarque une hausse du nombre de réclamations pendant les mois d’hiver, ce qui contrebalance les résultats financiers positifs présentés pour les deux premiers trimestres de l’exercice financier de la Société. C’est pourquoi nous continuerons à surveiller étroitement les recettes, les réclamations et les frais d’indemnisation au cours des deux trimestres restants, a ajouté M. Giesbrecht.

Pour les six premiers mois, le total des recettes gagnées a affiché une augmentation de 35,7 millions de dollars par rapport à la même période de l’exercice précédent, ce qui s’explique principalement par une hausse des primes d’assurance automobile et de la valeur des véhicules assurés, ainsi que par une hausse globale de 1,8 pour cent des tarifs de l’assurance de base établie par la Régie des services publics du Manitoba, qui est entrée en vigueur le 1er mars 2019.

« Si l’on ne tient pas compte de l’incidence de nos provisions attribuables à l’évolution des taux d’intérêt, contre lesquelles nous sommes couverts grâce à notre processus de gestion actif-passif, nous pouvons affirmer que nos sinistres survenus (net) ont connu une baisse de 39,6 millions de dollars d’un exercice à l’autre. Cette amélioration découle de la réduction de la fréquence des accidents et d’un traitement amélioré des demandes d’indemnisation », selon M. Giesbrecht.

En juin, la Société a soumis à la Régie des services publics du Manitoba une demande d’augmentation générale de 0,1 pour cent des primes d’assurance de base pour l’exercice 2020-2021, mais a subséquemment, en octobre, modifié sa demande pour qu’elle traduise plutôt une diminution de 0,6 pour cent, en vue de refléter les résultats favorables enregistrés depuis le début de l’exercice.

Le programme Driver Z de la Société d’assurance publique du Manitoba et la Semaine nationale de la sécurité des adolescents au volant sont axés sur la réduction des collisions

Le comportement des conducteurs adolescents est au cœur de deux initiatives axées sur la réduction des collisions : le programme Driver Z de la Société d’assurance publique du Manitoba et la Semaine nationale de la sécurité des adolescents au volant (du 20 au 26 octobre).

La Société d’assurance publique du Manitoba a développé le programme Driver Z en ligne et l’a lancé officiellement aux étudiants le 30 septembre à la suite d’un test bêta réussi impliquant 20 écoles. Au cours des prochains mois, près de 5 000 étudiants de 170 écoles secondaires pourront utiliser les nouveaux outils d’apprentissage novateurs de Driver Z.

« Il s’agit de former la prochaine génération. Les jeunes d’aujourd’hui sont des penseurs curieux et branchés. En gardant ceci à l’esprit, nous avons créé une nouvelle plateforme et un curriculum en ligne qui les invite à utiliser ces compétences dans le cadre de leur parcours vers le développement d’habitudes de conduite sécuritaires à long terme » explique Maria Minenna, gestionnaire de la formation et de l’éducation en matière de conduite, Société d’assurance publique du Manitoba.

Le changement le plus important par rapport au programme précédent de formation des conducteurs est l’ajout de la composante en ligne. Le temps en classe a été réduit de 14 heures et les instructeurs et étudiants font maintenant le travail directement sur l’application Driver Z. Il y a aussi un cours final qui s’appelle le Capstone Project dans le cadre duquel les étudiants doivent créer une présentation attrayante qui est liée à la vision de Destination zéro.

« Destination zéro est une stratégie de circulation dont l’objectif est d’éliminer les décès sur les routes. Le Capstone Project met au défi les étudiants de trouver des idées nouvelles et engagées sur des sujets comme la culture de sécurité routière positive, la sensibilisation aux dangers, les règles de la route et l’influence de la technologie pour concrétiser la vision de Destination zéro. Les étudiants ont trouvé des idées incroyablement novatrices sous forme de jeux de société, de chansons, de poèmes et même de sketches », souligne Maria Minenna.

Semaine nationale de la sécurité des adolescents au volant

Les conducteurs adolescents ne correspondent qu’à environ 5 % des conducteurs du Manitoba, mais sont impliqués dans environ 10 % des collisions causant des blessures et des collisions causant la mort chaque année.

La formation, la sensibilisation et le comportement des conducteurs sont des éléments clés de la réduction des décès sur les routes. Les jeunes conducteurs sont influençables et nous espérons que le fait de les encourager à être de meilleurs conducteurs rendra nos routes parmi les plus sécuritaires du pays », a affirmé Satvir Jatana, vice-présidente, Communications, de la Société d’assurance publique du Manitoba.

La Semaine nationale de la sécurité des adolescents au volant organisée par Parachute Canada est le moment tout indiqué pour que les conducteurs adolescents de la province évaluent leur comportement de conduite et travaillent à réduire leur implication dans des collisions.

Parachute Canada est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de prévenir les blessures. L’objectif de l’organisme est de promouvoir une longue vie bien remplie pour les Canadiens. Vous trouverez plus de renseignements sur leur site Web : http://www.parachutecanada.org.

Conditions météorologiques affectant certains services: Société d’assurance publique du Manitoba

En raison des conditions de blizzard au Manitoba, certains services de la Société d’assurance publique du Manitoba sont perturbés et le Centre de services de la rue Main est présentement fermé à cause d’une panne de courant.

Si vous aviez un rendez-vous pour un service au Centre de services de la rue Main, vous pourrez le reporter sans frais en téléphonant au Centre de contact de la Société d’assurance publique du Manitoba. De plus, si les conditions météorologiques actuelles vous empêchent de vous rendre à un rendez-vous prévu, vous pouvez reporter votre rendez-vous sans frais en communiquant avec le Centre de contact de la Société en composant le 204 985-7000 ou le 1 800 665-2410 (appels sans frais).

La colère au volant peut affecter le comportement du conducteur sur la route, selon la Société d’assurance publique du Manitoba

Des centaines de Manitobains admettent avoir conduit en colère, selon un sondage de la Société d’assurance publique du Manitoba sur la sécurité routière. Sur les 1 500 conducteurs sondés, trois sur 10 ont admis avoir commis des actes de rage au volant après avoir éprouvé des sentiments de colère.

Afin de sensibiliser à la conduite en colère, la Société entreprend une vaste campagne de sensibilisation du public en octobre. Appelée « Friendly Manitoba », la campagne met en vedette un homme d’âge moyen qui se présente comme étant un citoyen modèle (doux, poli, bienveillant et généreux) jusqu’à ce qu’il se mette au volant de son véhicule, où il affiche sa personnalité « colérique ».

« La colère est souvent manifestée par des cris, des injures, des gestes grossiers ou, plus rarement, par des actes extrêmes, tels que faire quitter la route à une voiture en la tassant ou pire encore », déclare Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Les conducteurs en colère ont plus tendance à se comporter dangereusement au volant, par exemple à conduire de manière agressive, et peuvent même devenir distraits à cause de leur colère. Il n’est donc pas surprenant qu’ils risquent davantage de causer ou d’avoir une collision. La recherche confirme que les risques de collision baissent de 35 pour cent chez les personnes qui conduisent sans colère. »

Voici quelques autres constatations du sondage de la Société :

  • Trois conducteurs sur 10 ont admis avoir commis des actes de rage au volant après avoir éprouvé des sentiments de colère.
  • Quatre conducteurs sur 10 ont admis s’être faufilés à travers la circulation.
  • Près des trois quarts des conducteurs ont admis avoir accéléré pour brûler un feu jaune.

« Les comportements agressifs au volant peuvent être suivre de trop près, changer de voie de manière imprudente (en se faufilant entre les voitures) et ne pas respecter la signalisation routière », ajoute Mme Jatana. « Le sondage sur la sécurité routière confirme que de nombreux conducteurs manitobains donnent libre cours à leur colère en réaction à certaines situations et à d’autres usagers de la route. »

« Comme nous travaillons à sauver plus de vies sur nos routes, nous devons épouser une nouvelle culture pour les conducteurs, y compris la conviction qu’un décès, c’est trop et que les comportements risqués au volant ne sont plus acceptables. »

Bien que les données sur les collisions ne tiennent pas spécialement compte de la colère au volant, la conduite risquée à répétition et les infractions qui s’ensuivent (c.-à-d. conduite dangereuse, excès de vitesse et collisions avec responsabilité) peuvent entraîner la suspension du permis de conduire. Les suspensions ont un effet sur la position du conducteur dans l’échelle des cotes de conduite. Alors que la majorité des conducteurs manitobains ont une cote de +15 et reçoivent un rabais de 33 pour cent sur leur prime Autopac de base, plus de 2 000 conducteurs sont au bas de l’échelle avec une cote de -20 et doivent payer une surprime de 3 000 $ sur leur permis de conduire.

« Conduire en colère ne fait pas que mener à un plus haut risque de collision, c’est dangereux et désagréable pour les autres passagers; cela donne un mauvais exemple à la prochaine génération de conducteurs – nos enfants – et cela va à l’encontre de la culture d’amabilité dont se targue le Manitoba dans son slogan de « Friendly Manitoba », conclut Mme Jatana.

La conduite en état de colère peut avoir une incidence sur le comportement routier du conducteur : Société d’assurance publique du Manitoba

Des centaines de conducteurs au Manitoba ont admis avoir pris le volant alors qu’ils étaient en colère selon un sondage sur la sécurité routière mené par la Société d’assurance publique du Manitoba. Des 1 500 conducteurs sondés, 3 sur 10 ont admis avoir commis des actes de rage au volant après avoir éprouvé de la colère.

Afin d’améliorer la sensibilisation au sujet de la conduite en état de colère, la Société d’assurance publique du Manitoba lancera une importante campagne de sensibilisation publique en octobre qui se nommera « Friendly Manitoba » et qui sera présentera un homme d’âge moyen qui se considère comme un citoyen modèle (bien élevé, poli, attentionné et généreux) jusqu’à ce qu’il prenne le volant de son véhicule et que sa personnalité « colérique » se manifeste.

« La colère est souvent exprimée par des cris, des jurons ou des gestes grossiers ou plus rarement, par des actions extrêmes comme en poussant un véhicule automobile hors de la route ou pire.

Les conducteurs en colère sont plus susceptibles d’avoir un comportement routier dangereux, comme une conduite agressive, ou peuvent être distraits en raison de leur colère. Il n’est donc pas étonnant de savoir qu’ils sont plus à risque de causer un accident ou d’en subir un. Les recherchent confirment que les conducteurs qui conduisent sans être en colère ont 35 % moins de chance d’être impliqués dans une collision », explique Satvir Jatana, vice-présidente, Communications, de la Société d’assurance publique du Manitoba.

Voici d’autres constatations du sondage mené par la Société :

  • Trois conducteurs sur dix ont admis avoir commis des actes de rage au volant après avoir éprouvé de la colère.
  • Quatre conducteurs sur dix ont admis changer fréquemment de voie en se faufilant entre les véhicules sur la route.
  • Près du trois quarts des conducteurs ont admis accélérer pour passer un feu jaune.

« Un comportement de conduite agressif peut consister en suivre un véhicule de trop près, changer de voie de manière non sécuritaire (passer fréquemment d’une voie à l’autre) et le refus d’obéir aux feux de circulation. Le sondage sur la sécurité routière a permis de confirmer le fait que les conducteurs du Manitoba manifestent leur colère en réponse à des situations liées à la circulation et aux autres conducteurs.

Tandis que nous nous efforçons de sauver plus de vies sur nos routes, nous devons adopter une nouvelle culture pour les conducteurs, y compris la croyance qu’une vie perdue est une vie de trop et que les comportements de conduite à haut risque ne sont plus acceptables », ajoute Satvir Jatana.

Même s’il n’y a pas de données sur les collisions liées spécifiquement à la colère au volant, les comportements de conduite à haut risque et les condamnations subséquentes (p. ex., la conduite dangereuse, la vitesse et les accidents responsables) peuvent mener à une suspension de permis. Les suspensions peuvent avoir une incidence sur le classement d’une personne sur l’échelle des cotes de conduite. Même si la majorité des conducteurs du Manitoba ont une cote de 15 et plus et qu’ils économisent 33 % sur leur prime Autopac de base, plus de 2 000 conducteurs se trouvent au bas de l’échelle et présentent une cote de -20 et doivent payer un supplément de 3 000 $ sur leur permis de conduire.

« La conduite en colère mène non seulement à un risque de collision plus élevé, mais elle est dangereuse et désagréable pour les passagers, donne un mauvais exemple pour la prochaine génération de conducteurs (nos enfants) et va à l’encontre de notre culture de Manitobains accueillants », dit Satvir Jatana.

Le nombre élevé de décès de piétons en 2019 est alarmant, selon la Société d’assurance publique du Manitoba

L’année en cours pourrait être la plus mortelle depuis des décennies pour les piétons, selon la Société d’assurance publique du Manitoba. À la mi-septembre 2019, le nombre de décès de piétons (12) avait atteint la moyenne annuelle des cinq dernières années (12), selon la Société.

Le nombre de piétons tués en neuf mois cette année est le plus élevé depuis 20 ans. À l’heure actuelle, le nombre le plus élevé de décès de piétons en une année est de 16, en 2007.

« Le point de mire autant des piétons que des automobilistes doit être la sécurité routière », déclare Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société. « Nous devons tous faire notre part pour assurer la sécurité de nos routes. La sécurité routière est la responsabilité de tous les Manitobains. »

« En tant que collectivité, nous devons commencer à penser différemment à la sécurité routière. Nous devons changer la conversation et créer une culture dans laquelle même un seul décès causé par un véhicule motorisé est considéré comme un de trop. »

Approximativement 12 piétons sont tués et 160 blessés chaque année en moyenne au Manitoba. Environ la moitié de tous les décès de piétons se produisent à une intersection, tandis qu’un décès sur 10 prend place soit entre les intersections, soit alors que la personne marche sur la route.

Données notables pour les huit premiers mois de 2019 :

  • Il y a eu 45 collisions mortelles sur les routes publiques du Manitoba, dans lesquelles 50 personnes sont mortes; pendant la même période en 2018, il y avait eu 50 collisions mortelles et 55 personnes tuées.
  • Sur les 50 personnes tuées en 2019, les trois quarts des décès sont survenus sur une route rurale.
  • Sur les 50 personnes tuées en 2019, une sur cinq ne portait pas sa ceinture de sécurité (ce qui comprend les dispositifs de retenue pour enfants).
  • Environ un décès sur cinq était lié à l’alcool ou la drogue.
  • Un sur cinq était lié à la vitesse.
  • Cinq motocyclistes ont été tués.

Les collisions entre machines agricoles et automobilistes sont rares, selon la Société d’assurance publique du Manitoba

Il y a plus de 30 collisions par année en moyenne au Manitoba entre machines agricoles et véhicules de tourisme, selon les données de la Société d’assurance publique du Manitoba.

« Nous rappelons à tous les usagers de la route que de grosses machines agricoles circulent actuellement, car la saison des récoltes est en cours », prévient Mme Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications d’entreprise à la Société.

« L’observation des règles de sécurité routière est la clé de la sécurité sur nos routes. Les agriculteurs déplacent leurs machines sur les routes. Tous doivent partager la route de manière responsable et prudente. »

Les machines agricoles sont de grandes dimensions, peuvent prendre plus d’une voie et roulent lentement, alors les automobilistes doivent redoubler de prudence quand ils s’en approchent et les dépassent. Les agriculteurs doivent faire leur part en veillant à ce que leurs machines soient équipées des feux et réflecteurs appropriés. Ils doivent aussi faire preuve de précaution supplémentaire quand ils entrent sur une route et quand ils tournent au volant de ces machines.

Les machines agricoles doivent porter un panneau indiquant un véhicule lent, qui doit être clairement visible pour les automobilistes approchant de l’arrière, ainsi que des réflecteurs rouges arrière posés le plus près possible du côté gauche et du côté droit. La nuit, les machines agricoles doivent avoir des phares, des feux arrière rouges et des avertisseurs lumineux jaunes clignotants.

Les machines agricoles roulent à une vitesse maximale de 40 km/h, alors il est facile pour les automobilistes de mal juger la vitesse à laquelle ils s’en approchent. Les automobilistes peuvent faire leur part en restant à une distance prudente des machines agricoles, ajoute Mme Jatana.

« Les automobilistes doivent être patients quand ils rencontrent des machines agricoles et les dépasser uniquement quand ils peuvent le faire sans risque. »

La Société d’assurance publique du Manitoba et la police mettent l’accent sur la sécurité dans les zones scolaires grâce à une campagne ciblée d’application de la loi en septembre

La Société d’assurance publique du Manitoba s’associe encore une fois avec les autorités policières de toute la province pour financer des activités accrues d’application de la loi autour des écoles pendant le mois de septembre.

Pour la 7e année, ce financement d’environ 53 000 $ aidera trois services de police à renforcer leurs patrouilles autour des écoles le matin et l’après-midi quand l’activité piétonnière et le volume de la circulation sont les plus élevés. Les services participants cette année sont la GRC et les services de police de Winnipeg et de Brandon.

« Changer le comportement d’un conducteur nécessite une combinaison d’éducation, de sensibilisation et d’application de la loi », déclare Mme Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications d’entreprise à la Société. « Les projets de haute visibilité policière servent à rappeler aux automobilistes de ralentir et de conduire avec précaution dans les zones scolaires. »

L’an dernier, 650 contraventions pour excès de vitesse ont été délivrées pendant cette initiative annuelle de sécurité scolaire. Au cours des cinq dernières années, près de 5 000 contraventions provinciales ont été délivrées à des conducteurs pour une variété d’infractions, notamment excès de vitesse, utilisation d’un appareil à commande manuelle au volant et défaut de s’arrêter à un passage pour piétons ou autre dispositif de signalisation.

L’an dernier, les services de police participants ont surveillé 141 différentes zones scolaires dans des collectivités urbaines et rurales. L’utilisation du radar photo pour faire respecter les limites de vitesse dans les zones scolaires ne fait pas partie de cette initiative.

Importants conseils de sécurité pour la rentrée

Pour les automobilistes :

  • Regardez loin devant vous pour repérer les autobus scolaires et les panneaux indiquant les zones scolaires; ralentissez dans les zones scolaires et attendez que les enfants aient complètement fini de traverser la rue avant de recommencer à rouler.
  • Arrêtez au moins cinq mètres derrière un autobus scolaire quand les feux rouges supérieurs clignotent et ne recommencez pas à rouler avant que le panneau « Arrêt » soit refermé et que les feux rouges aient cessé de clignoter. Les automobilistes qui circulent en sens contraire doivent aussi s’arrêter pour un autobus scolaire, sauf si la chaussée est divisée par un terre-plein.
  • Regardez sous les voitures stationnées afin de repérer les pieds d’enfants qui pourraient s’approcher des voies de circulation et changez de voie bien à l’avance pour donner de la place aux enfants qui circulent à vélo, sur une planche à roulettes ou en patins à roues alignées.

Pour les parents :

  • Si vous conduisez vos enfants à l’école, déposez-les à un endroit sûr, à l’écart de la circulation; utilisez un débarcadère désigné, si l’école en a un.
  • Parlez à vos enfants de la sécurité routière et de l’importance de faire attention à la circulation autour d’eux. Cela veut dire ne pas utiliser leur cellulaire ni tout autre appareil électronique et être des piétons avisés.

Pour les enfants :

  • Traversez seulement aux intersections si possible, de préférence à celles où il y a des brigadiers scolaires ou des panneaux ou autres dispositifs de signalisation.
  • Quand vous traversez la rue, regardez les conducteurs dans les yeux pour être certains qu’ils vous ont vus et traversez rapidement pour passer le moins de temps possible sur la chaussée.

Les Manitobains agissent contre la fraude à l’assurance automobile : hausse des appels à la ligne INFO-Crime

Au cours des cinq premiers mois de cette année, la ligne INFO-Crime de la Société d’assurance publique du Manitoba a enregistré une hausse de 63 pour cent des appels reçus comparativement à la même période l’an dernier. Au total, 290 appels ont été traités, entraînant l’ouverture de 52 enquêtes par la Section des enquêtes spéciales de la Société.

« La Société est déterminée à réduire la fraude à l’assurance automobile. Cette hausse des appels est attribuable à une prise de conscience accrue de la fraude à l’assurance automobile », déclare Curtis Wennberg, vice-président au service à la clientèle et directeur de l’exploitation à la Société. « Plus tôt cette année, la Société a mené sa toute première campagne de sensibilisation du public sur le thème de la fraude, qui a réussi à sensibiliser davantage les Manitobains. La ligne INFO-Crime est une ressource précieuse pour découvrir les sinistres frauduleux. »

La campagne de la Société, « La fraude : Nous payons tous », était axée sur le fait que la fraude à l’assurance automobile au Manitoba touche tous les assurés, coûtant environ 50 $ par année à chaque personne.

Un sondage récent de la Société auprès de 800 personnes a constaté ce qui suit :

  • Plus de 50 pour cent des participants ont déclaré qu’ils étaient plus enclins à signaler une fraude après avoir vu l’annonce « La fraude : Nous payons tous ».
  • Plus de 50 pour cent des participants ont reconnu être plus conscients de la ligne INFO-Crime de la Société.
  • 70 pour cent des participants ont reconnu être plus conscients du fait que la fraude à l’assurance automobile est un problème.
  • Plus de 50 pour cent ont admis que la fraude à l’assurance automobile était quelque chose à quoi ils n’avaient pas pensé.

Quiconque a de l’information sur une fraude à l’assurance automobile est encouragé à appeler la ligne INFO-Crime de la Société au 204-985-8477 ou, sans frais, au 1-877-985-8477. Tous les appels sont anonymes.

Les sinistres suspects sont traités par la Section des enquêtes spéciales de la Société. Son expertise en enquête a permis aux Manitobains d’épargner près de 13 millions de dollars en demandes d’indemnisation frauduleuses l’an dernier, le plus gros montant en dix ans.

Une conférence sur le vol d’auto réunit des enquêteurs du centre du Canada à Winnipeg

Dans le cadre de sa détermination continue de réduire le vol de voitures dans la province, la Société d’assurance publique du Manitoba s’est associée à la Central Canadian Auto Theft Association (CCATA) pour organiser un colloque de deux jours (5-6 juin) axé spécialement sur l’échange de renseignements sur les tendances criminelles actuelles dans le monde du vol d’auto.

Plus de 70 enquêteurs travaillant dans ce domaine auprès de services de polices et d’assureurs du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec assisteront à la conférence.

« Les services de police et les compagnies d’assurance collaborent très étroitement pour surveiller l’évolution continue des tendances dans le vol d’auto », déclare Curtis Wennberg, vice-président au service à la clientèle et directeur de l’exploitation à la Société d’assurance publique. « Le problème au Manitoba est le vol de véhicules avec leurs clés, alors que les compagnies d’assurance d’autres provinces et territoires ont des problèmes liés au vol et à l’exportation de véhicules, à la modification du NIV des véhicules, aux véhicules fictifs et aux réseaux de voleurs professionnels. »

Au Manitoba, environ 3 400 véhicules sont volés chaque année, ce qui a coûté environ 30 millions de dollars aux assurés de la Société l’an dernier. À peu près 90 p. 100 de ces vols sont liés à l’utilisation des clés. On estime qu’environ 85 p. 100 de tous les vols de véhicules au Manitoba prennent place à Winnipeg. La Section des enquêtes spéciales de la Société est responsable d’examiner toutes les demandes d’indemnisation suspectes, dont certaines ont trait au vol.

« Les fraudeurs et les voleurs d’autos peuvent être très sophistiqués dans leurs méthodes », ajoute M. Wennberg. « Il est très important d’échanger de l’information et de discuter des tendances avec d’autres experts pour avoir une longueur d’avance sur les tendances et réduire ce genre de crime. Le vol d’auto n’est pas un crime sans victime; tous les automobilistes en subissent les retombées financières et la sécurité de tous est plus à risque quand il y a des véhicules volés sur la route. »

Les Manitobains considèrent qu’il est « inacceptable » de conduire après avoir consommé du cannabis : sondage de la Société

Selon un récent sondage mené par la Société d’assurance publique du Manitoba auprès de 1 500 personnes, huit Manitobains sur dix estiment qu’il est inacceptable de conduire après avoir consommé du cannabis.

Plusieurs Manitobains considèrent la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue comme une préoccupation d’importance, et c’est pourquoi, dans le cadre de son engagement continu envers la sécurité routière et l’éducation des conducteurs à ce sujet, la Société a récemment lancé sa plus récente campagne de sensibilisation du public intitulée « Ne conduisez pas gelé! ».

Cette campagne, introduite ce mois-ci, comprend de la publicité extérieure, télévisée et en ligne, ainsi qu’une page Web interactive présentant des jeux mettant à l’épreuve les aptitudes de concentration et de réaction.

« La légalisation du cannabis à usage récréatif a modifié les paramètres de la sécurité routière, a affirmé Satvir Jatana, vice-présidente, Communications, de la Société. Les études et recherches médicales menées par des organisations phares dévoilent que le cannabis compromet le temps de réaction et la capacité à prendre des décisions sécuritaires sur la route.

L’éducation et la sensibilisation du public sont essentielles pour rendre tous les Manitobains conscients des dangers potentiels de la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue, a renchéri Mme Jatana. » Selon la Fondation de recherches sur les blessures de la route, les conducteurs qui consomment du cannabis sont 1,8 à 2,8 fois plus à risque d’être impliqués dans un accident mortel.

La conduite avec les facultés affaiblies est toujours un problème d’importance sur les routes du Manitoba. Au total, 70 personnes ont été tuées par des accidents automobiles en 2018, et les analyses préliminaires indiquent que 45 pour cent de ces décès seraient dus à la conduite avec les facultés affaiblies (par l’alcool ou la drogue).

D’autres faits saillants du sondage de la Société :

  • Huit Manitobains sur dix affirment ce qui suit :

– Il est inacceptable de conduire après avoir consommé du cannabis (78 %).

– Il est probable qu’un conducteur provoque une collision s’il conduit sous l’influence du cannabis (76 %).

  • Au total, cinq pour cent des conducteurs manitobains admettent avoir conduit après avoir consommé du cannabis (avoir conduit dans les deux heures suivant la consommation de cannabis au cours des deux derniers mois), ce qui équivaut à un conducteur sur 20.

Enquête Manitoba Drug and Alcohol Roadside Survey

En 2016, la Société a demandé la tenue de l’enquête Manitoba Drug and Alcohol Roadside Survey, qui a dévoilé qu’un Manitobain sur dix ayant participé volontairement à une enquête tenue en bordure de la route a fait l’objet d’un dépistage positif de drogues. Parmi les 1 230 conducteurs qui ont participé au sondage, 124 ont fait l’objet d’un dépistage positif aux drogues, dont 53 pour cent au cannabis, 31 pour cent à la cocaïne et 12 pour cent aux opioïdes. De plus, 22 pour cent de ces conducteurs ont fait l’objet d’un dépistage positif à plus d’une drogue.

« L’affaiblissement des capacités par les drogues n’est pas uniquement lié au cannabis, a expliqué Mme Jatana. L’usage de drogues illégales, et même de médicaments prescrits peut altérer notre jugement et nos capacités motrices. La conduite avec les facultés affaiblies, que ce soit par l’alcool ou les drogues, est illégale au Manitoba. »

Les conséquences graves de la conduite avec les facultés affaiblies

Les lois du Manitoba sur la conduite avec les facultés affaiblies sont parmi les plus rigoureuses au Canada. À l’heure actuelle, les pénalités visant une personne qui conduit avec une concentration d’alcool sanguine équivalente ou supérieure à 0,08, ou encore une concentration de drogue sanguine de plus de 5 nanogrammes de THC, peuvent comprendre la suspension administrative de son permis pendant trois mois, la mise en fourrière de son véhicule, une évaluation de conducteur avec facultés affaiblies, une baisse de 5 points sur l’échelle des cotes de conduite et des accusations en vertu du Code criminel.

Toute déclaration de culpabilité à l’égard de la conduite avec les facultés affaiblies en vertu du Code criminel entraînera des pénalités supplémentaires qui pourraient comprendre une amende importante ordonnée par le tribunal, une peine d’emprisonnement, la confiscation du véhicule, une interdiction de conduire ordonnée par le tribunal, un abaissement plus important sur l’échelle des cotes de conduite, une suspension obligatoire du permis de conduire et la participation au Programme de verrouillage du système de démarrage.

Des milliers de conducteurs aux facultés affaiblies ont été enlevés de la route grâce à RoadWatch, déclare la Société d’assurance publique

Plus de 2 200 conducteurs aux facultés affaiblies ont été enlevés de la route au cours des 10 dernières années grâce au programme Roadwatch, qui est parrainé par la Société d’assurance publique du Manitoba.

Roadwatch, qui entame maintenant sa 21e année, commence cette fin de semaine de la fête de la Reine et continuera jusqu’en novembre. Le programme s’ajoute aux efforts existants d’application de la loi par la police et se traduira par une présence policière accrue dans les rues et sur les routes du Manitoba, surtout les longues fins de semaine. Au total, cinq services de police y participeront : la GRC et les services de police de Winnipeg, Brandon, Morden et Winkler.

La conduite avec facultés affaiblies continue d’être un grand problème sur les routes du Manitoba. Au total, 70 personnes ont été tuées dans des accidents d’automobiles en 2018 et les analyses préliminaires montrent que 45 p. 100 de ces décès étaient liés à la conduite avec facultés affaiblies (par l’alcool ou la drogue).

« RoadWatch a été une stratégie de sécurité routière très efficace pour préserver la sécurité des routes du Manitoba », affirme Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société. « Tous les usagers de la route sont encouragés à s’engager à la sécurité routière et à aider à sauver les 100 personnes qui sont tuées, en moyenne, sur nos routes publiques. »

« Les contrôles routiers hautement visibles de RoadWatch, combinés à la sensibilisation et à l’éducation du public, envoient clairement le message que les comportements illégaux et risqués au volant, tels que la conduite avec facultés affaiblies, la vitesse, la distraction au volant et le refus de porter sa ceinture de sécurité, ne seront pas tolérés. »

Au cours des 10 dernières années, plus de 3 600 contrôles routiers ont été tenus par la police à l’échelle du Manitoba. En plus d’enlever les conducteurs aux facultés affaiblies de la route, les contrôles RoadWatch ont aussi produit plus de 19 000 contraventions pour des infractions au Code de la route telles que ne pas porter sa ceinture de sécurité, rouler trop vite, texter en conduisant et conduire alors que son permis est suspendu.

Qui conduit avec facultés affaiblies?

  • Les jeunes hommes forment la majorité des personnes en cause dans les collisions attribuables à la conduite avec facultés affaiblies.
  • Près des trois quarts des conducteurs aux facultés affaiblies qui ont une collision sont des hommes.
  • Près des deux tiers des conducteurs aux facultés affaiblies qui ont une collision ont moins de 35 ans (tous sexes confondus).
  • Les conducteurs de moins de 35 ans sont en cause dans une collision attribuable à la conduite avec facultés affaiblies près de quatre fois plus souvent que les conducteurs de 35 ans et plus.

Les piétons comptent pour près de 50 p. 100 des décès routiers de 2019, annonce la Société d’assurance publique

Les piétons ont constitué près de la moitié ─ six personnes sur 14 ─ des décès survenus sur les routes publiques du Manitoba au cours des quatre premiers mois de 2019, selon la Société d’assurance publique du Manitoba.

« Tout décès est un décès de trop. Et avec l’annonce de ces chiffres inquiétants, il n’y a pas de meilleur moment pour les Manitobains de penser à la sécurité routière que pendant la Semaine canadienne de la sécurité routière (14-20 mai) », déclare Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Cette campagne annuelle de sensibilisation se concentre sur les comportements qui sont les plus dangereux pour les conducteurs, les passagers et les autres usagers de la route : la distraction au volant, la conduite avec facultés affaiblies, ne pas porter sa ceinture de sécurité, la vitesse et les incidents impliquant des usagers de la route vulnérables. Les piétons peuvent être particulièrement vulnérables, vu qu’ils n’ont pas une tonne de métal qui les protège, contrairement aux occupants d’un véhicule. »

Chaque année en moyenne au Manitoba, environ 12 piétons sont tués et environ 130 sont blessés. Près de la moitié des décès de piétons surviennent aux intersections, tandis qu’un décès sur 10 a lieu entre les intersections ou pendant que la personne marche sur la route.

« La sécurité routière est la responsabilité de tous les Manitobains », rappelle Mme Jatana. « Derrière ces chiffres, il y a de vraies vies perdues et des familles laissées face à la perte insensée et souvent évitable d’un être cher. En tant que communauté, nous devons commencer à penser différemment à la sécurité routière. Nous devons changer la conversation et créer une culture dans laquelle même un seul décès causé par une automobile est considéré comme un décès de trop. »

À propos de la Semaine canadienne de la sécurité routière

La Semaine canadienne de la sécurité routière est une initiative axée sur l’application de la loi menée par l’Association canadienne des chefs de police (ACCP), et plus particulièrement par le Comité sur la sécurité routière de l’ACCP. Elle a pour but d’accroître le respect des mesures de sécurité routière, de façon à sauver des vies et réduire les blessures sur nos routes.

Cette campagne de sensibilisation à la sécurité routière s’insère dans le contexte plus global de la Stratégie de sécurité routière 2025 du Canada, qui vise à faire en sorte que les routes canadiennes soient les plus sûres au monde. À cette fin, la campagne se concentre sur les comportements routiers qui sont les plus dangereux pour les conducteurs, les passagers, les piétons et les autres usagers de la route vulnérables.

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