Selon la Société d’assurance publique du Manitoba, il y a trop de décès routiers qui sont liés à l’alcool et à la drogue

Selon des données historiques de la Société d’assurance publique du Manitoba, environ un décès sur trois sur les routes publiques de la province peut être attribué à la consommation d’alcool ou de drogue.

En raison de l’adoption de nouvelles mesures législatives sur l’imposition immédiate de sanctions qui sont désormais en vigueur, on espère réduire le nombre de collisions et de décès liés à l’alcool.

Au 16 décembre de cette année, 76 personnes avaient été tuées sur les routes publiques de la province, dont au moins 18 personnes dans une collision liée à l’alcool.

Comme l’a déclaré Satvir Jatana, vice-présidente, Engagement des employés et des collectivités, de la Société, « la combinaison des nouvelles mesures législatives et des conducteurs qui font les bons choix derrière le volant peut améliorer la sécurité routière pour nous tous ».

« La Société d’assurance publique s’est engagée à influencer les Manitobains avec sa campagne d’éducation et de sensibilisation à la sécurité routière pour sauver des vies précieuses. Cependant, un tel mandat est beaucoup trop étendu pour nous et c’est pourquoi nous demandons à tous les Manitobains de contribuer au progrès de notre campagne en faisant le bon choix derrière le volant d’un véhicule et d’influencer les autres à faire de même pendant le temps des Fêtes et au cours de la nouvelle année. »

Au sujet de l’imposition immédiate de sanctions

Les mesures législatives sur l’imposition immédiate de sanctions sont entrées en vigueur le 16 décembre. Les nouvelles sanctions pour les conducteurs dont l’haleine analysée par un appareil de détection approuvé indique « AVERTISSEMENT » comprennent une nouvelle amende de 400 $ pour une première infraction, puis une amende progressive jusqu’à 600 $ pour une troisième infraction et les infractions subséquentes, ainsi que la mise en fourrière de leur véhicule pendant une période de 3 jours pour une première infraction, de 7 jours pour une deuxième infraction ou de 30 jours pour une troisième infraction et les infractions subséquentes.

Les conducteurs dont l’haleine analysée par un appareil de détection approuvé indique « ÉCHEC » pour une première infraction subiront la suspension de leur permis de conduire pendant trois mois, la mise en fourrière de leur véhicule pendant 30 jours, une amende de 700 $, l’obligation de participer à un programme correctif et l’utilisation d’un dispositif de verrouillage du système de démarrage pendant un an. Les conducteurs qui refusent l’analyse de leur haleine feront face aux mêmes sanctions qu’un « ÉCHEC » avec une mise en fourrière prolongée jusqu’à 60 jours. De plus, un « AVERTISSEMENT » se traduira par l’imposition de 5 points de démérite sur l’échelle des cotes de conduite, qui passent à 10 points de démérite pour un « ÉCHEC » ou un refus.

Selon la gravité de l’incident, un conducteur pourrait aussi faire face à des accusations criminelles.

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