Les piétons comptent pour près de 50 p. 100 des décès routiers de 2019, annonce la Société d’assurance publique

Les piétons ont constitué près de la moitié ─ six personnes sur 14 ─ des décès survenus sur les routes publiques du Manitoba au cours des quatre premiers mois de 2019, selon la Société d’assurance publique du Manitoba.

« Tout décès est un décès de trop. Et avec l’annonce de ces chiffres inquiétants, il n’y a pas de meilleur moment pour les Manitobains de penser à la sécurité routière que pendant la Semaine canadienne de la sécurité routière (14-20 mai) », déclare Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Cette campagne annuelle de sensibilisation se concentre sur les comportements qui sont les plus dangereux pour les conducteurs, les passagers et les autres usagers de la route : la distraction au volant, la conduite avec facultés affaiblies, ne pas porter sa ceinture de sécurité, la vitesse et les incidents impliquant des usagers de la route vulnérables. Les piétons peuvent être particulièrement vulnérables, vu qu’ils n’ont pas une tonne de métal qui les protège, contrairement aux occupants d’un véhicule. »

Chaque année en moyenne au Manitoba, environ 12 piétons sont tués et environ 130 sont blessés. Près de la moitié des décès de piétons surviennent aux intersections, tandis qu’un décès sur 10 a lieu entre les intersections ou pendant que la personne marche sur la route.

« La sécurité routière est la responsabilité de tous les Manitobains », rappelle Mme Jatana. « Derrière ces chiffres, il y a de vraies vies perdues et des familles laissées face à la perte insensée et souvent évitable d’un être cher. En tant que communauté, nous devons commencer à penser différemment à la sécurité routière. Nous devons changer la conversation et créer une culture dans laquelle même un seul décès causé par une automobile est considéré comme un décès de trop. »

À propos de la Semaine canadienne de la sécurité routière

La Semaine canadienne de la sécurité routière est une initiative axée sur l’application de la loi menée par l’Association canadienne des chefs de police (ACCP), et plus particulièrement par le Comité sur la sécurité routière de l’ACCP. Elle a pour but d’accroître le respect des mesures de sécurité routière, de façon à sauver des vies et réduire les blessures sur nos routes.

Cette campagne de sensibilisation à la sécurité routière s’insère dans le contexte plus global de la Stratégie de sécurité routière 2025 du Canada, qui vise à faire en sorte que les routes canadiennes soient les plus sûres au monde. À cette fin, la campagne se concentre sur les comportements routiers qui sont les plus dangereux pour les conducteurs, les passagers, les piétons et les autres usagers de la route vulnérables.

Mai est le mois de la sensibilisation à la sécurité à moto, signale la Société d’assurance publique

Au cours des cinq dernières années, 22 motocyclistes ont été tués sur les routes publiques du Manitoba et 700 autres ont été blessés. Mai étant le Mois de la sensibilisation à la sécurité à moto au Canada, la Société d’assurance publique du Manitoba renouvelle son appel à « Sauver les 100 », le nombre moyen de personnes qui sont tuées chaque année sur les routes publiques du Manitoba.

Dans l’effort d’amener les automobilistes et les motocyclistes à être plus conscients de la sécurité routière, l’assureur automobile public du Manitoba a récemment lancé une campagne de sensibilisation du public intitulée « Faites attention aux motocyclettes ».

« Le thème principal de la sécurité routière continue d’être de sauver les 100 et de rendre les routes du Manitoba plus sûres », déclare Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique.

« Le respect mutuel sur nos routes est primordial si nous voulons voir une réduction du nombre de décès. Bon nombre de ces décès auraient pu être prévenus et ont été directement attribués à un comportement risqué au volant. »

Afin de renforcer davantage la sécurité routière au sein de ces deux groupes de conducteurs de véhicules, l’assureur automobile du Manitoba travaille de près avec la Coalition of Manitoba Motorcycle Groups.

« Il est important que nous changions la conversation sur la sécurité routière dans notre province et créions une culture dans laquelle tous les usagers de la route se respectent mutuellement », continue Mme Jatana. « Pour les automobilistes, cela veut dire reconnaître que les motocyclistes ont entièrement le droit d’utiliser nos routes en toute sécurité, comme les cyclistes et les piétons. »

Conseils de sécurité

Pour les motocyclistes :

  • Portez une tenue appropriée, y compris un casque de sécurité approuvé, une protection oculaire, un blouson, des pantalons et des bottes.
  • Efforcez-vous d’être aussi visibles que possible en portant des couleurs vives ou fluorescentes, comme le jaune, le rouge ou l’orange, pour accroître votre visibilité.
  • Allumez votre phare quand vous roulez, placez-vous à un endroit sur la route où les automobilistes peuvent vous voir et restez en dehors de leurs angles morts.

Pour les automobilistes :

  • Regardez toujours deux fois avant de changer de voie et aux intersections pour vous assurer qu’il n’y a pas de motocyclette ou de cyclomoteur dans votre angle mort.
  • Faites attention aux signaux. Il peut être difficile de voir le clignotant d’une moto ou d’un cyclomoteur, alors soyez attentifs aux autres signaux, comme un regard par-dessus l’épaule, qui peut indiquer que le motocycliste a l’intention de changer de voie ou de tourner.
  • Gardez votre distance. Les motocyclettes et les cyclomoteurs peuvent arrêter plus vite que les autres véhicules. Suivez à une distance d’au moins quatre secondes et augmentez cette distance la nuit ou quand il pleut.

À propos du mois de la sécurité à moto : Cette initiative de sécurité est parrainée au Canada par la Confédération motocycliste du Canada, dont la Coalition of Manitoba Motorcycle Groups fait partie. Dans le cadre du mois de la sécurité à moto, vous pouvez manifester votre appui en prenant l’#EngagementSécuritéMoto ici : https://www.motorcycling.ca/campagne-de-securite/?lang=fr.

N’oubliez pas la sécurité routière pendant la longue fin de semaine de Pâques, rappelle la Société d’assurance publiquet

Vu le volume de circulation plus élevé que normal attendu pendant la longue fin de semaine de Pâques, la Société d’assurance publique du Manitoba lance un appel à l’action aux conducteurs pour les inciter à penser davantage à la sécurité routière.

Pendant la longue fin de semaine de Pâques, en moyenne, une personne est tuée sur une route publique du Manitoba au cours des trois jours du congé et près de 70 personnes sont blessées dans des collisions.

Conseils de sécurité qui pourraient sauver une vie

  • Ne conduisez pas si vos facultés sont affaiblies. Autant les drogues que l’alcool peuvent affecter la capacité de conduire d’une personne. En moyenne, 25 personnes sont tuées chaque année au Manitoba à cause de la conduite avec facultés affaiblies.
  • Attachez votre ceinture! Une personne a presque 40 fois plus de chances d’être tuée et cinq fois plus de chances d’être grièvement blessée quand elle ne porte pas de ceinture de sécurité.
  • Ne textez pas en conduisant. En moyenne, 30 personnes sont tuées chaque année au Manitoba dans des collisions causées par la distraction au volant
  • La vitesse tue. En moyenne, près de 20 personnes sont tuées chaque année au Manitoba dans des collisions liées à la vitesse.

La police cherche les conducteurs distraits : La Société d’assurance publique lui fournit du financement

La Société d’assurance publique du Manitoba finance encore une fois une initiative de sécurité routière très réussie qui cible les conducteurs qui continuent d’utiliser illégalement un appareil électronique à commande manuelle en conduisant.

L’assureur automobile public du Manitoba fournit un financement qui permettra à la police de renforcer ses programmes d’application de la loi en avril, juillet et octobre. Les services de police qui participent cette année sont ceux de Winnipeg, Brandon, Winkler et Morden, ainsi que la GRC.

« Un décès routier sur trois en moyenne et des milliers de collisions sont attribués chaque année à la distraction au volant », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique.

« Ces projets ciblés ont beaucoup de succès, s’étant soldés par près de 13 000 contraventions au cours des six dernières années. On peut arriver à changer le comportement des conducteurs en combinant l’éducation, la sensibilisation et l’application de la loi.

Recherche sur la distraction au volant

Un conducteur a quatre fois plus de chances d’avoir un accident s’il parle au téléphone en conduisant. S’il texte en conduisant, il a six fois plus de chances d’avoir un accident, selon la recherche sur la distraction au volant.

Utiliser un téléphone cellulaire peut réduire de 37 pour cent le type d’activité cérébrale nécessaire pour conduire. Les autres activités recensées comme étant distrayantes au volant sont lire ou écrire en conduisant, chercher à rejoindre un objet, regarder longuement un objet à l’extérieur du véhicule, fureter sur un cellulaire, utiliser d’autres commandes ou dispositifs du véhicule, discuter avec ses passagers (surtout quand le conducteur et les passagers sont des adolescents) et manger et boire.

Pénalités sévères

Les conducteurs pris sur le fait en train d’utiliser un appareil électronique à commande manuelle en conduisant reçoivent une suspension automatique de trois jours de leur permis de conduire et une amende de 672 $. S’ils sont déclarés coupables et condamnés, ils descendront aussi de cinq niveaux dans l’échelle des cotes de conduite.

Une deuxième infraction dans une période de 10 ans entraîne une suspension automatique de sept jours du permis de conduire et une amende de 672 $. La condamnation entraîne aussi cinq points de démérite.

Davantage de collisions causées par la distraction au volant

Le nombre de collisions causées par la distraction au volant dans la province a augmenté, passant de 2 415 en 2011 à 15 000 en 2017, selon les données de la Société d’assurance publique. On estime que la distraction au volant coûte au moins 70 millions de dollars par année en coûts d’assurance directs, chiffre qui se répercute sur les primes d’assurance de tous les propriétaires de véhicule.

Dans la bonne voie vers la réduction des décès en 2019 : les chiffres sont sous la moyenne des 10 dernières années

Au cours des deux premiers mois de 2019, les chiffres préliminaires font état de cinq personnes tuées sur les routes publiques du Manitoba. Ce total est considérablement plus bas (62 pour cent) que pour la même période en 2018, dont le total était de 13 personnes.

Les deux premiers mois de 2019 sont bien au-dessous de la moyenne des dix dernières années, qui est de 10 personnes tuées, selon les données de la Société d’assurance publique du Manitoba.

Fait digne de mention, il n’y a eu aucun décès associé à des véhicules à caractère non routier au cours des deux premiers mois de 2019. Pendant la même période en 2018, il y en a eu trois.

Les décès routiers au Manitoba continuent d’être attribuables à la distraction au volant, à la conduite avec facultés affaiblies, à la vitesse et au fait de ne pas porter une ceinture de sécurité.

« En continuant d’éduquer, de sensibiliser et de former des partenariats avec d’autres organismes, la Société demeure déterminée à sauver les 100 personnes », déclare Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique. « Bien que les deux premiers mois de 2019 soient très positifs, il y a encore beaucoup de travail à faire puisque nous visons zéro décès. »

« La réalité est que chaque personne tuée dans un accident d’automobile au cours des dix dernières années avait un lien personnel avec quelqu’un. Chacune de ces vies comptait. Les Manitobains doivent être moins tolérants des décès routiers et plus résolus à réduire à zéro les décès associés aux véhicules automobiles. »

Pour appuyer le plan d’action provincial pour la sécurité routière au Manitoba, la Société a lancé une nouvelle campagne innovante de sensibilisation à la sécurité routière appelée « Sauvez les 100 ». Le principal objectif de la campagne est de réduire la tolérance ou l’acceptation des décès routiers en demandant aux Manitobains de regarder au-delà des statistiques et de se concentrer sur les vraies personnes et les vraies vies perdues chaque fois qu’un décès est déclaré.

Un message tout aussi important est que chaque Manitobain a le pouvoir de réduire à zéro le total annuel des décès en changeant la façon dont nous pensons à la sécurité routière, la façon dont nous conduisons et les décisions que nous prenons au volant.

Destination zéro

À l’automne 2017, le Comité provincial de la sécurité routière du Manitoba a publié son plan d’action pour la sécurité routière. Destination zéro : Plan de sécurité routière du Manitoba 2017-2020 est le premier plan de ce genre au Manitoba et la vision qu’il propose en est une où le Manitoba a les routes les plus sûres au Canada. Le plan adopte une approche axée sur un système sûr, dans lequel les usagers de la route, l’infrastructure routière, la conception et la technologie des véhicules, la législation, les mesures d’application de la loi et les services de santé jouent tous un rôle dans la mise en place de solutions pour réduire ou éliminer les blessures et les décès sur nos routes.

Les priorités mises en évidence dans le plan comprennent une meilleure coordination de la recherche et de la planification entre les organismes du système sûr, l’adoption rapide des technologies d’automatisation des véhicules, l’amélioration de la sécurité des usagers vulnérables de la route grâce à une conception intelligente des routes, l’évolution de la culture de la sécurité routière au Manitoba, la réduction de la distraction au volant et de la conduite avec facultés affaiblies, une prise de conscience accrue des conducteurs de tous âges qui sont à risque pour des raisons médicales et l’examen de nouvelles stratégies de gestion de la vitesse pour réduire les risques, entre autres.

Accusations au criminel portées contre des fraudeurs présumés par la Société d’assurance publique du Manitoba

Six accusations ont été portées contre deux personnes censées avoir commis des fraudes contre la Société d’assurance publique du Manitoba (la « Société »).

Comme l’a expliqué Curtis Wennberg, vice-président, Service à la clientèle, et directeur de l’exploitation, « à la suite d’enquêtes poussées, ces dossiers ont été transmis au bureau du procureur général provincial à des fins d’examen ».

« Les accusations visent des violations du Code criminel, de la Loi sur la Société d’assurance publique du Manitoba ou du Code de la route. Une condamnation de toute nature est une conséquence très sérieuse de la fraude à l’assurance automobile. Un casier judiciaire peut avoir des incidences sur les voyages à l’étranger et les possibilités d’emploi ou d’activité commerciale. La fraude à l’assurance n’est pas un crime sans victime et cette activité criminelle a des incidences sur les Manitobains honnêtes par le biais de leurs primes d’assurance. »

L’éducation en matière de fraude à l’assurance automobile est rehaussée au cours du mois de mars, qui est désigné comme le Mois de sensibilisation à la fraude au Canada.

La Société a annoncé récemment que la fraude à l’assurance automobile coûte à chacun de ses assurés environ 50 $ par année sur sa facture d’assurance automobile et que les Manitobains honnêtes aident la Société plus que jamais. Cette dernière encourage quiconque a des renseignements sur une fraude à l’assurance automobile à composer le numéro de la ligne INFO-CRIME : 204 985-8477 ou 1 877 985-8477 (appels sans frais). Tous les appels sont anonymes.

Les demandes d’indemnisation suspectes sont traitées par la Section des enquêtes spéciales de la Société qui continue de perfectionner ses méthodes d’enquête et qui a permis aux Manitobains d’économiser près de 13 millions de dollars sur le coût des demandes d’indemnisation frauduleuses l’an dernier, soit les économies les plus importantes de la dernière décennie.

Le nom des personnes accusées n’est pas rendu public, car elles sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur culpabilité soit établie par les tribunaux. Voici les détails de leurs fraudes présumées.

Fausse demande d’indemnisation pour un accident avec délit de fuite

Le propriétaire inscrit a soumis à la Société une demande d’indemnisation pour un accident avec délit de fuite après avoir déclaré qu’il a découvert des dommages sur son véhicule pendant qu’il le lavait. Son histoire a été démentie rapidement après qu’un témoin oculaire s’est présenté et a dit qu’il avait aidé le propriétaire, dont le véhicule avait été imbriqué dans un autre véhicule en faisant marche arrière dans un stationnement. Après des efforts considérables, les deux véhicules ont été séparés.

L’homme s’est ensuite éloigné rapidement sans laisser ses coordonnées. Heureusement, le témoin oculaire a été en mesure de fournir une description détaillée du conducteur responsable et de la plaque d’immatriculation de son véhicule.

Le Winnipégois âgé de 39 ans a été accusé de ce qui suit :

  • défaut de fournir de l’information;
  • fraude de moins de 5 000 $;
  • fournir consciemment de faux renseignements;
  • faire une fausse déclaration.

Collision truquée

Le propriétaire inscrit a dit à un expert en sinistres de la Société que son véhicule avait été frappé par un autre véhicule. Les dommages étaient importants pour les deux véhicules. Une enquête a été lancée après l’obtention de renseignements supplémentaires par le personnel de la Société.

Un analyste des collisions indépendant a été en mesure de déterminer avec exactitude qu’une collision intentionnelle avait été mise en scène et qu’un des deux véhicules était stationnaire au moment de la collision. Lorsqu’on lui a présenté la conclusion de l’analyste, le propriétaire inscrit a retiré sa demande d’indemnisation (économie de 8 600 $ pour les assurés de la Société).

Le Winnipégois âgé de 27 ans a été accusé de ce qui suit :

  • fraude de plus de 5 000 $;
  • fournir de faux renseignements.

Plus d’information sur la fraude à l’assurance

Le Mois de sensibilisation à la fraude est une campagne annuelle qui a lieu en mars et qui vise à prévenir que les Canadiens deviennent victimes de fraudes.

Selon le Bureau d’assurance du Canada, la fraude à l’assurance, qu’elle vise les véhicules, les résidences ou les soins de santé, coûte aux Canadiens plus de 3 milliards de dollars par année en primes.

Évitez un incendie de véhicule : Inspectez le cordon d’alimentation de votre chauffe-bloc et votre rallonge

La Société d’assurance publique du Manitoba encourage les propriétaires de véhicule à inspecter leur rallonge et le cordon d’alimentation de leur chauffe-bloc, après plusieurs récents incendies de véhicules liés à la formation d’arcs électriques.

Une rallonge fissurée ou un cordon de chauffe-bloc dont la fiche est corrodée peuvent produire un « arc électrique », qui peut rapidement provoquer un incendie. La majorité de ces incendies prennent place l’hiver.

Quand la température est glaciale l’hiver, les Manitobains branchent leur véhicule pour réchauffer divers liquides moteur (antigel, huile), ce qui facilite le démarrage. Les rallonges fissurées ou dont les fils sont exposés devraient être remplacées. L’humidité, la saleté et le sel de voirie peuvent causer de la corrosion. Pour des raisons de sécurité personnelle, il est conseillé de ne pas brancher un véhicule dans un garage ou tout bâtiment fermé.

  • Ne roulez pas sur votre rallonge. Quand il fait très froid, cela pourrait la briser ou la fissurer.
  • Couvrez la fiche de votre chauffe-bloc de son capuchon de protection.
  • Débranchez votre chauffe-bloc en tirant sur l’embout rigide en caoutchouc. Tirer sur le cordon électrique peut causer un bris et d’éventuels problèmes électriques.
  • Faites inspecter le cordon de votre chauffe-bloc chaque automne par un mécanicien qualifié.

Première suspension de sept jours pour utilisation d’un téléphone intelligent en conduisant

Un conducteur dans la soixantaine détient la triste distinction d’être la première personne à recevoir une suspension de sept jours de son permis de conduire pour avoir utilisé un téléphone intelligent en conduisant. Les nouvelles lois du Manitoba sur la distraction au volant sont entrées en vigueur le 1er novembre.

La première infraction du conducteur a eu lieu à la fin novembre, lui méritant une suspension automatique de trois jours de son permis. Sa deuxième infraction a pris place au début janvier à Portage la Prairie.

Au total, près de 300 conducteurs ont été suspendus depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Une deuxième infraction dans une période de 10 ans entraîne une suspension de sept jours du permis de conduire.

« La distraction au volant peut causer une collision mortelle », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique du Manitoba. « En 2017, la distraction au volant a été un facteur dans plus de 15 000 collisions et 30 Manitobains ont perdu la vie dans des collisions liées à la distraction au volant. »

Outre une suspension immédiate en bord de route, les conducteurs déclarés coupables d’avoir utilisé un appareil électronique à commande manuelle en conduisant sont aussi passibles d’une amende de 672 $ et descendent de cinq points dans l’échelle des cotes de conduite.

« Merci aux agents de police de première ligne qui travaillent à assurer la sécurité de nos routes pour tout le monde », ajoute Mme Jatana. « Combinés, les mesures d’application de la loi, l’éducation, une sensibilisation accrue et un changement de comportement de la part des conducteurs peuvent Sauver les 100 sur nos routes. »

La conduite avec facultés affaiblies continue d’être un des principaux facteurs contribuant aux décès routiers, selon la Société d’assurance publique

La conduite avec facultés affaiblies a été en cause dans près de la moitié des décès sur les routes du Manitoba l’an dernier, selon la Société d’assurance publique du Manitoba.

Au total, 71 personnes ont été tuées dans des accidents associés aux automobiles en 2018 et 42 % de ces décès ont été attribués à la conduite avec facultés affaiblies (par l’alcool ou la drogue). La vitesse a contribué à 17 % des décès de 2018, tandis que 28 % des décès ont résulté du fait que les occupants du véhicule ne portaient pas leur ceinture de sécurité.

« La famille, les amis, les connaissances et les collègues de travail sont tous touchés par ces décès », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique. « Notre but continue d’être de sauver les 100 sur nos routes. Mais chacun doit faire sa part. Les comportements risqués au volant sont dangereux pour tout le monde sur la route. »

« Nous lançons un appel à tous pour que 2019 soit une année de sécurité sur nos routes. La Société demeure déterminée à réduire les blessures et les décès sur nos routes. Nous pouvons y arriver en sensibilisant le public, en éduquant, en formant des partenariats avec les autorités policières et en changeant le comportement des conducteurs au volant. »

Les données de 2018 sont encore en cours d’analyse; par conséquent, la distraction au volant n’est pas encore listée comme facteur. Cette information sera publiée plus tard cette année, ajoute Mme Jatana.

Données à noter :

  • En 2018, il y a eu 66 accidents mortels. Ce nombre est inférieur de 16 % à la moyenne des 10 années précédentes (79 de 2008 à 2017).
  • En 2018, 71 personnes ont été tuées. Ce nombre est inférieur de 19 % à la moyenne des 10 années précédentes (88 personnes tuées chaque année en moyenne de 2008 à 2017).
  • Au cours des trois premiers mois de 2018, le nombre de personnes tuées (18) a été supérieur de 38 % à la moyenne des 10 années précédentes (13 en moyenne de 2008 à 2017). Cette hausse a été compensée par les six derniers mois de 2018, pendant lesquels le nombre de personnes tuées a été inférieur de 23 % à la moyenne des troisièmes trimestres et inférieur de 48 % à celle des derniers trimestres.

Le nombre de décès compilé par la Société d’assurance publique diffère légèrement de celui des services de police, explique Mme Jatana. « Nos paramètres saisissent les décès sur les routes publiques seulement », précise-t-elle. « Le compte des décès sur les routes publiques ne comprend pas non plus les décès associés aux véhicules tout-terrain. »

La Société d’assurance publique du Manitoba publie les résultats financiers du troisième trimestre

La Société d’assurance publique du Manitoba a déclaré un bénéfice net de 87,4 millions de dollars (M$) pour les neuf premiers mois de l’exercice clos le 30 novembre 2018, soit 26,1 M$ de plus que pour la même période de l’année précédente. Ce chiffre comprend un bénéfice net de 42,3 M$ provenant du secteur d’activité de l’assurance de base pour les neuf premiers mois de l’exercice 2018-2019.

« Le total des produits gagnés pour les neuf premiers mois a augmenté de 65,8 M$ par rapport à l’année d’avant, principalement à cause de l’augmentation des produits tirés des primes d’assurance automobile, qui résulte pour sa part de la hausse du nombre de véhicules assurés, de la valeur de ces véhicules et de la hausse globale de 2,6 % des tarifs de l’assurance de base ordonnée par la Régie des services publics pour l’année d’assurance 2018-2019 », explique Mark Giesbrecht, vice-président aux finances et directeur financier de la Société.

« Bien que les sinistres nets survenus aient baissé de 28,6 M$ par rapport à l’année d’avant, quand on exclut l’effet de la variation des taux d’intérêt, qui est en grande partie neutralisé dans les revenus des placements grâce au programme d’appariement des actifs et des passifs de la Société, les sinistres nets ont augmenté de 13,3 M$ comparativement aux neuf premiers mois de l’exercice 2017-2018. Cette hausse de 13,3 M$ des sinistres est divisée également entre les coûts des demandes d’indemnisation pour dommages matériels et les coûts des demandes d’indemnisation pour blessures », ajoute M. Giesbrecht.

Tous les Manitobains bénéficient du Régime de protection contre les préjudices personnels (RPPP) de la Société, qui indemnise les personnes blessées dans un accident d’automobile, peu importe qui est responsable. « Quand un résident du Manitoba est blessé dans un accident de voiture, des réserves fondées sur un calcul actuariel sont établies pour veiller à ce que les demandeurs reçoivent la pleine valeur des prestations auxquelles ils ont droit quand ces obligations deviennent exigibles », précise M. Giesbrecht.

Les Manitobains continuent de payer des primes d’assurance automobile qui sont parmi les plus faibles au Canada. En décembre, la Régie a approuvé une hausse globale de 1,8 % des primes de l’assurance de base pour l’année d’assurance 2019-2020.

La Société d’assurance publique du Manitoba dévoile le palmarès des fraudes de 2018

On estime que la fraude à l’assurance automobile coûte environ 50 $ par année à chaque assuré de la Société, pour atteindre 50 millions de dollars au total.

Afin de sensibiliser au coût de la fraude à l’assurance automobile, la Société publie chaque année le palmarès des 5 fraudes les plus notoires. La liste est compilée en fonction des circonstances uniques de chaque fraude, de l’argent épargné aux assurés de la Société et de l’excellence de l’enquête qui a permis de découvrir la fraude. La Société lancera par ailleurs une nouvelle campagne de sensibilisation du public le mois prochain pour continuer de faire prendre conscience du coût de la fraude à l’assurance automobile et montrer aux Manitobains ce qu’ils peuvent faire pour aider à endiguer ces coûts.

Quiconque a de l’information sur une fraude à l’assurance automobile est encouragé à appeler la ligne INFO-CRIME de la Société : 204-985-8477 ou sans frais 1-877-985-8477. Tous les appels sont anonymes.

Les sinistres suspects sont traités par la Section des enquêtes spéciales de la Société. À la fin novembre, le montant épargné en demandes d’indemnisation se chiffrait à plus de 10 millions de dollars, résultat de 1 600 enquêtes menées à bien par la section.

N° 1« Comic Connerie »

Grande amatrice de Comic Con, la jeune femme de 25 ans a été observée arpentant le centre des congrès de Winnipeg pendant six heures, admirant ses super-héros, sorciers, vaisseaux spatiaux et zombies préférés. Un enquêteur l’a aussi observée à plusieurs occasions en train de faire des courses et conduisant l’aller-retour de deux heures entre son domicile à la campagne et Winnipeg.

Le seul problème était que la jeune femme touchait des paiements de remplacement du revenu après avoir déclaré qu’elle était incapable de travailler à cause de blessures subies dans une collision automobile. Elle avait dit à son gestionnaire de cas de la Société qu’elle ne pouvait pas marcher pendant plus de 15 minutes sans se sentir étourdie et qu’elle était incapable de conduire pendant de longues périodes de temps. La section a ouvert une enquête après avoir reçu des renseignements grâce à la ligne INFO-CRIME.

Munie de toutes ces preuves irréfutables, la Société d’assurance publique du Manitoba a mis fin aux indemnités de remplacement du revenu de la jeune femme et réclamé le remboursement des 34 000 $ déjà versés en indemnités.

N° 2 « Un incendiaire poli »

La propriétaire inscrite avait déposé une demande d’indemnisation pour vol, disant à son expert en sinistres de la Société qu’elle avait donné sa voiture à son fils de 22 ans, qui a déclaré que les clés avaient été volées tandis qu’il était à un party chez quelqu’un. La vérité allait émerger quelques jours plus tard grâce à plusieurs témoins, qui avaient toute une histoire à raconter à la police et aux enquêteurs de la Société.

Un témoin a dit qu’alors qu’il roulait sur une route rurale du Manitoba vers 7 h, il avait été choqué de voir un homme allumer délibérément un feu dans son véhicule, qui était stationné dans un fossé.

Voyant les flammes engouffrer le véhicule, le témoin s’est arrêté et a demandé au jeune homme si tout allait bien. L’homme a répondu : « Oui, merci, et bonne journée! » avant de se sauver dans le bois en courant. Le témoin a communiqué avec la GRC.

L’enquête allait aussi découvrir que le même véhicule avait été dans une collision avec délit de fuite la veille au soir à Winnipeg. Réveillé par le bruit de l’impact, un voisin s’était précipité sur les lieux de l’accident, où il avait trouvé un jeune homme qui lui avait dit « de ne pas parler à la police ».

Le jeune homme, qui semblait très intoxiqué, a ensuite déguerpi au volant d’un Dodge Nitro, le même véhicule qui a été incendié quelques heures plus tard dans un fossé à la campagne.

La police a montré des photos de plusieurs personnes aux témoins, qui ont été capables d’identifier formellement le conducteur. Preuves en main, la Société a refusé la demande d’indemnisation pour motif de fausse déclaration, épargnant ainsi 57 000 $ à ses assurés.

N° 3« Un déjeuner dur à avaler »

La propriétaire inscrite du véhicule avait déposé une demande d’indemnisation pour vol auprès de son expert en sinistres de la Société après que la police avait trouvé son véhicule gravement endommagé. Elle a déclaré qu’elle avait donné la voiture à son fils, qui a dit au personnel de la Société qu’il était allé déjeuner avec son frère dans un hôtel du centre-ville. Le fils, âgé de 45 ans, a affirmé qu’après déjeuner, il était allé aux toilettes tandis que son frère quittait lui aussi leur table pour aller jouer sur un terminal de loterie-vidéo.

Le fils a présumé qu’un voleur opportuniste avait dû prendre les clés du véhicule du chandail qu’il avait laissé sans surveillance sur une chaise.

L’histoire de l’homme s’est vite désagrégée quand le personnel de l’hôtel a confirmé qu’il y avait des années que le restaurant ne servait plus de déjeuner et que le frère a déclaré qu’il n’avait pas vu son frère depuis plus de neuf mois.

La Société a subséquemment introduit une instance demandant le remboursement des 22 800 $ déjà payés.

N° 4« Un pas si joyeux party de Noël »

L’homme de Winnipeg a déclaré à son expert en sinistres que quelqu’un avait volé son véhicule d’un stationnement pendant qu’il était à un party de Noël avec sa petite amie. Il a confirmé qu’il lui manquait une clé. Le Dodge Journey de l’homme a été retrouvé non loin de son domicile, gravement endommagé après avoir frappé un arbre.

La Société a ouvert une enquête après que plusieurs circonstances suspectes se sont fait jour. Les enquêteurs allaient apprendre que l’homme et son amie étaient en fait rentrés chez eux après la soirée et que l’homme semblait très intoxiqué et agité. Peu après leur retour chez eux, on a vu le jeune propriétaire du véhicule, âgé de 22 ans, repartir au volant du véhicule.

Quand on lui a présenté tous ces faits, le propriétaire du véhicule a retiré sa demande d’indemnisation. Montant épargné aux assurés de la Société : 22 600 $.

N° 5 « Technologie révélatrice »

Grâce à un appel anonyme à la ligne INFO-CRIME de la Société, les assurés d’Autopac ont épargné près de 40 000 $.

Le propriétaire du véhicule avait ouvert une demande d’indemnisation pour les graves dommages subis par son Nissan Titan 2014, qui s’était écrasé dans un fossé dans une région rurale du Manitoba. L’homme a affirmé qu’il conduisait au moment de l’accident. Or, les enquêteurs avaient reçu des renseignements qui laissaient croire que c’était en fait la femme de l’homme qui conduisait et qu’elle était très intoxiquée au moment de l’accident. La police était toutefois incapable de la placer sur les lieux de l’accident.

On a dit au propriétaire du véhicule que l’enregistreur de données routières du véhicule avait été enlevé et que le personnel de la Section de formation et de recherche de la Société allait télécharger les données pour confirmer le poids des occupants du siège avant du véhicule au moment de l’accident. L’homme a alors retiré sa demande d’indemnisation.

La conduite avec facultés affaiblies n’est pas qu’une question d’alcool, signale la Société d’assurance publique du Manitoba

Maintenant que la saison des fêtes est arrivée, la Société rappelle aux Manitobains que la conduite avec facultés affaiblies ne découle pas exclusivement de la surconsommation d’alcool. Les drogues aussi peuvent affecter la concentration, le temps de réaction et la capacité de conduire, problème qui est maintenant amplifié par la légalisation de l’usage de cannabis non médical au Canada.

« La surconsommation de cannabis peut avoir les mêmes conséquences mortelles et destructives que l’alcool », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société. « La conduite avec facultés affaiblies peut aussi être attribuable à la consommation de drogues illégales, de médicaments sur ordonnance et même de médicaments en vente libre. »

À la fin de novembre 2018, 69 personnes avaient été tuées dans des collisions automobiles sur les routes publiques du Manitoba. La conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue avait été un facteur dans 29 de ces décès, selon les données de la Société.

Pour freiner la conduite avec facultés affaiblies, les services de police partout dans la province déploient encore une fois pleinement leurs contrôles routiers des fêtes. De plus, la police a maintenant une nouvelle autorité en vertu du Code criminel du Canada et peut demander aux conducteurs de se soumettre à une analyse d’haleine aléatoire lors d’un contrôle routier, sans avoir d’abord formé des soupçons de facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue.

« Sensibiliser aux dangers et aux conséquences de la conduite avec facultés affaiblies est un objectif primordial de la Société pour les fêtes cette année », continue Mme Jatana. « La conduite avec facultés affaiblies est non seulement illégale, elle peut aussi avoir des résultats tragiques. C’est pourquoi nous encourageons tous les Manitobains à assumer personnellement la responsabilité de leur conduite et des décisions qu’ils prennent au volant. »

Une étude faite en 2016 à la demande de la Société d’assurance publique du Manitoba confirme que de nombreux conducteurs consomment de la drogue avant de prendre le volant.

Selon l’enquête routière du Manitoba sur la drogue et l’alcool, un conducteur manitobain sur 10 parmi ceux qui ont participé au test volontaire lors de contrôles routiers a eu un résultat positif. L’objet de l’étude était d’établir des données de référence sur la consommation actuelle de drogues et d’alcool sur les routes du Manitoba. Sur les 1 230 conducteurs qui ont participé, 124 ont eu un résultat positif montrant la présence d’une drogue quelconque.

Au total, 53 % des conducteurs positifs avaient du cannabis dans leur système, 31 % de la cocaïne, 12 % des opioïdes, 2 % de la benzodiazépine et 2 % de l’amphétamine ou de la méthamphétamine. Vingt-deux pour cent de ces conducteurs avaient plus d’une drogue dans leur système.

Ne laissez pas un voleur d’auto rabat-joie gâcher la saison des fêtes

La principale cause des vols d’auto au Manitoba est l’emploi des clés du véhicule. L’an dernier au Manitoba, plus de 3 100 véhicules ont été volés, 90 pour cent d’entre eux avec leurs propres clés.

Avec l’arrivée des températures hivernales, la Société d’assurance publique du Manitoba exhorte tous les propriétaires de véhicule à éviter de laisser un véhicule en marche sans surveillance – que ce soit pour le réchauffer ou pour aller déposer des colis – sauf s’il est équipé d’un système de démarrage à distance sécurisé.

Dans près de 50 pour cent de tous les vols de véhicule déclarés l’an dernier dans lesquels les clés avaient été utilisées, les clés avaient été laissées dans le dispositif d’allumage ou ailleurs dans l’habitacle, selon les données de la Société. Dans les autres cas, les clés du véhicule avaient été volées d’un domicile ou d’un sac à main ou manteau laissé dans un endroit public.

« Presque tous les véhicules au Manitoba sont maintenant protégés contre le vol par un antidémarrage électronique du marché secondaire ou installé en usine », précise Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société. « Bien que ces dispositifs empêchent de déjouer le système d’allumage d’un véhicule, ils sont complètement inefficaces quand les voleurs de véhicules ont accès aux clés ou au porte-clés. C’est pourquoi il est si important que les propriétaires de véhicule protègent les clés de leur véhicule en tout temps. »

Les vols de véhicule ont coûté environ 17 millions de dollars aux assurés l’an dernier au Manitoba. Les véhicules volés sont aussi utilisés pour commettre d’autres crimes et posent un grave risque pour la sécurité publique quand ils sont conduits n’importe comment ou à haute vitesse, souvent dans des quartiers résidentiels.

Nous rappelons aussi aux magasineurs des fêtes de ne jamais laisser de sacs d’emplettes ou autres articles de valeur à la vue de tous dans un véhicule sans surveillance. Le faire peut entraîner des vols avec effraction et créer un stress superflu pendant la saison des fêtes. Il faut toujours sortir les articles de valeur d’un véhicule sans surveillance ou les ranger hors de vue dans le coffre ou l’espace à bagages verrouillé.

Comment protéger votre véhicule contre le vol

  • Ne laissez jamais votre véhicule en marche sans surveillance.
  • Ne laissez jamais les clés de votre véhicule sans surveillance.
  • Stationnez-vous dans des endroits bien éclairés.
  • Quand vous stationnez votre voiture, fermez toujours les fenêtres et verrouillez les portes.
  • Placez les articles de valeur et colis dans le coffre, où ils ne sont pas visibles.

Plus de 200 conducteurs manitobains suspendus pour avoir utilisé leur téléphone intelligent au volant

À la fin novembre, 237 conducteurs manitobains avaient écopé d’une suspension de leur permis de conduire – pour la période minimale de trois jours – depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi du Manitoba sur la distraction au volant le 1er novembre.

Le service de police de Winnipeg déclare avoir arrêté 149 conducteurs, tandis que la GRC et le service de police de Brandon ont déclaré avoir inculpé 67 et 21 conducteurs, respectivement, pour avoir utilisé un appareil électronique à commande manuelle en conduisant.

« La distraction au volant demeure un très grave problème de sécurité routière au Manitoba », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique du Manitoba. En 2017 seulement, la distraction au volant a contribué à plus de 15 000 collisions et 30 Manitobains ont perdu la vie dans des collisions de véhicules motorisés liées à la distraction.

« Ces chiffres de la police confirment que trop de Manitobains n’ont pas encore compris le message sur les dangers et les conséquences de la distraction au volant, ce qui devrait inquiéter tous les usagers de la route », continue Mme Jatana.

Outre la suspension immédiate de leur permis en bord de route, les conducteurs condamnés pour avoir utilisé un appareil électronique à commande manuelle en conduisant reçoivent une amende de 672 $ et cinq points de démérite dans l’échelle des cotes de conduite.

« Nos agents voient régulièrement des conducteurs distraits causer des collisions qui entraînent des blessures graves, voire des décès, sur les routes partout dans la province », ajoute le commissaire adjoint Scott Kolody, commandant divisionnaire de la GRC au Manitoba et président de la Manitoba Association of Chiefs of Police.

« Ces conducteurs sont un risque évident pour tous les Manitobains. Ces nouvelles pénalités sévères envoient un message très clair que ce comportement au volant ne sera pas toléré. Les agents partout dans la province continueront d’être à l’affût des conducteurs distraits, de leur donner une contravention et de suspendre leur permis, pour que les routes du Manitoba soient plus sûres pour tout le monde. »

Les conducteurs doivent modifier leur comportement au volant avec l’arrivée des conditions hivernales

Une journée de mauvais temps au Manitoba ─ pluie verglaçante, poudrerie, amoncellements de neige poussée par le vent, conditions de voile blanc ─ peut se traduire par plus de 1 000 collisions dans une période de 24 heures, selon la Société d’assurance publique du Manitoba. Par comparaison, un jour d’hiver ordinaire, l’assureur public du Manitoba ouvre environ 500 dossiers de sinistres.

Une perturbation météorologique traversant actuellement le sud de la Saskatchewan en direction du Manitoba, les conducteurs sont fortement encouragés en conduire en fonction des conditions routières. La plupart des régions du sud du Manitoba, y compris Winnipeg, devraient recevoir de 5 à 10 cm de neige au cours des prochains jours, selon Environnement Canada. En outre, il y a un risque de pluie verglaçante dans les régions du sud de la province.

Conseils de sécurité

  • Avant de prendre la route, vérifiez les conditions routières et météorologiques en appelant le 511.
  • Prenez garde sur les viaducs et les ponts. La surface de ces ouvrages peut geler rapidement, car elle ne bénéficie pas de l’isolation conférée par le sol.
  • Ne vous pressez pas. Donnez-vous 5 ou 10 minutes de plus pour arriver à votre destination en toute sécurité.
  • Voyez où vous allez. À ce temps-ci de l’année, il est essentiel de garder votre pare-brise dégagé, alors veillez à avoir assez de liquide lave-glace et à enlever la neige et la glace des vitres.
  • Donnez-vous plus de temps pour arrêter. L’adhérence est réduite quand la chaussée est glissante; il faut plus de temps arrêter complètement. Si vous n’avez pas de pneus d’hiver, il n’est pas trop tard pour en faire poser.
  • Donnez-vous plus d’espace. Ne suivez jamais de trop près et rappelez-vous que l’écart avec la voiture qui vous précède devrait être plus grand quand vous roulez à une vitesse plus élevée ou quand la visibilité est mauvaise.

Avis aux consommateurs : Vérifiez l’historique des véhicules américains avant d’acheter

Suite aux inondations survenues récemment sur la côte est des États-Unis, surtout en Floride et dans les Carolines, la Société d’assurance publique du Manitoba conseille à quiconque veut acheter un véhicule des États-Unis de vérifier soigneusement le statut du véhicule avant de conclure le marché. Sinon, vous pourriez subir une perte financière et le véhicule pourrait ne pas être autorisé à entrer au Canada.

« À cause des règles sur le statut des véhicules aux États-Unis et des inspections effectuées par le registraire des véhicules importés à l’entrée au Canada, les véhicules endommagés par une inondation pourraient ne pas être autorisés à être immatriculés au Manitoba », signale Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Pour éviter de perdre de l’argent, les consommateurs devraient faire leurs devoirs avant d’acheter un véhicule usagé. À cause de graves phénomènes météorologiques, des dizaines de milliers de véhicules de modèle récent ont probablement été inondés ou gravement endommagés par les ouragans et les inondations. Bon nombre de ces véhicules seront revendus à des consommateurs qui ne se doutent de rien. »

Les véhicules endommagés par l’eau peuvent être dangereux. L’eau peut pénétrer dans les composantes électroniques des véhicules, causant de la corrosion et nuisant au bon fonctionnement de dispositifs de sécurité importants comme les sacs gonflables. Les moisissures et autres toxines peuvent aussi susciter des inquiétudes pour la santé.

Les consommateurs peuvent vérifier l’historique d’un véhicule provenant des États-Unis sur le site Web suivant : http://flood.carfax.com.

Véhicules non déclarés comme ayant été endommagés par une « inondation »

Même si un véhicule n’est pas déclaré comme étant un véhicule endommagé par une inondation, cela ne veut pas nécessairement dire qu’il n’a pas subi de dégâts d’eau. Dans certains cas, les dommages au véhicule peuvent ne pas avoir été déclarés aux assureurs, le propriétaire ayant plutôt réparé et vendu lui-même le véhicule.

Dans ces cas, la vérification du VIN n’est qu’un des moyens à utiliser avant d’acheter un véhicule usagé. Voici quelques autres conseils :

  • Faites inspecter le véhicule par un technicien automobile certifié en qui vous avez confiance avant d’acheter.
  • Vérifiez si le véhicule sent l’humidité ou le moisi.
  • Vérifiez s’il y a des signes de rouille ou de boue dans le coffre, le coffre à gants ou sous les sièges.
  • Regardez sous le capot et vérifiez s’il y une ligne marquée par de la boue ou du limon.

La région de l’est continue d’être celle où il y a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils, annonce la Société d’assurance publique

La région de l’est continue d’être celle où il y a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils, selon la Société d’assurance publique du Manitoba.

La région de l’est, qui comprend les collectivités de Steinbach, Lac du Bonnet et Anola, le parc Birds Hill et Falcon Lake, enregistre en moyenne 1 700 collisions par année, selon les statistiques recueillies de 2013 à 2017.

Fait digne de mention, la ville de Winnipeg a baissé d’un rang et est maintenant 6e dans la liste des régions, publiée chaque année par l’assureur automobile public du Manitoba, où il y a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils dans la province.

« À cette période de l’année en particulier, vous avez plus de chances de rencontrer ces animaux quand vous circulez dans ces zones. Être conscient de ce fait est un moyen important de prévenir une collision », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« Il y a près de 7 000 collisions entre chevreuils et véhicules chaque année au Manitoba. Notre but est de réduire ce nombre grâce à l’éducation, à la sensibilisation, aux nouvelles technologies d’aide à la conduite et en incitant les conducteurs à prendre des mesures de prévention. »

En plus d’aider à faire connaître les points chauds pour les collisions en publiant sa liste annuelle, la Société travaille en partenariat avec la ville de Winnipeg pour placer des panneaux à message hautement visibles aux endroits stratégiques reconnus comme étant des points chauds pour les collisions avec des animaux sauvages. Au total, 14 endroits ont été relevés à Winnipeg.

Dans les régions rurales du Manitoba, des panneaux seront placés dans le parc national du Mont-Riding pour avertir les conducteurs du danger potentiel de collision avec des animaux sauvages et encourager une vitesse prudente, surtout entre le crépuscule et l’aube.

Environ 400 personnes en moyenne sont blessées chaque année dans des collisions liées aux animaux sauvages. Au cours des 10 dernières années, sept personnes au Manitoba ont été tuées dans des accidents causés par un animal sur la route. Dans l’ensemble, il y a plus de 11 000 collisions entre des véhicules et des animaux sauvages chaque année au Manitoba, selon les données de la Société.

Les 5 régions où il y a le plus de collisions entre véhicules et chevreuils dans la province sont :

1) la région de l’est – 1 700 collisions par année

2) la région de l’ouest – 1 585 collisions par année

3) la région d’Entre-les-Lacs – 1 200 collisions par année

4) la vallée de la Pembina – 665 collisions par année

5) les plaines du centre – 640 collisions par année

Conseils de sécurité :

  • Ralentissez quand vous voyez des panneaux indiquant le passage d’animaux et conduisez avec beaucoup de précaution, en scrutant bien la route devant vous ainsi que l’accotement et les fossés.
  • Les animaux sont habituellement plus actifs à l’aube, au crépuscule et la nuit.
  • Soyez particulièrement vigilant quand la route est bordée d’arbustes et de hautes herbes.
  • Cherchez la réflexion de vos phares dans les yeux d’un chevreuil ou une silhouette sombre.
  • Ne faites pas d’embardée si un animal traverse devant votre véhicule. Freinez fermement pour atténuer l’impact entre l’animal et votre véhicule.

Semaine nationale de la sécurité des adolescents au volant, du 22 au 28 octobre

En tant que chef de file de la sécurité routière, la Société d’assurance publique du Manitoba entend éduquer les conducteurs adolescents et les aider à rester en sécurité. La Semaine nationale de la sécurité des adolescents au volant, organisée par Parachute Canada, est une bonne occasion pour tous les conducteurs adolescents de la province d’évaluer leur comportement au volant et de travailler à réduire le nombre de conducteurs adolescents en cause dans les collisions.

Les adolescents ne constituent qu’environ cinq pour cent des conducteurs manitobains, mais ils étaient en cause dans 10 pour cent des collisions avec blessures graves et sept pour cent des collisions mortelles l’an dernier, signale Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société.

« L’éducation, la sensibilisation et le comportement des conducteurs sont les principaux éléments à viser pour réduire les décès routiers au Manitoba, affirme Mme Jatana. Les jeunes conducteurs sont influençables et nous espérons les encourager à être de meilleurs conducteurs pour que notre province soit parmi celles qui ont les routes les plus sûres au Canada. »

Enseignement de la conduite à l’école

Les pratiques de conduite prudentes sont inculquées au niveau de la base grâce au programme d’enseignement de la conduite à l’école de la Société. Environ 300 instructeurs enseignent ce cours dans 170 écoles secondaires au Manitoba. Chaque année, environ 12 000 élèves au total suivent ce programme au Manitoba.

Le cours de conduite comprend 34 heures d’enseignement en classe, huit heures de formation au volant avec un moniteur de conduite agréé et huit heures d’observation comme passager dans un véhicule. Les élèves doivent aussi faire au moins 24 heures de pratique avec leurs parents, leur tuteur ou un autre conducteur surveillant qualifié.

« Le programme évolue constamment pour demeurer pertinent et tenir compte des nouveaux problèmes de sécurité routière qui se font jour, tels que la conduite avec facultés affaiblies par le cannabis, la distraction au volant et comment conduire sur une route en gravier, continue Mme Jatana. Les conducteurs qui suivent le programme sont exposés aux meilleures pratiques de sécurité routière. »

Plus tôt cette année, la Société a annoncé qu’elle étendait son programme d’enseignement de la conduite à l’école aux collectivités du nord du Manitoba. « La Société est fière d’étendre le programme d’enseignement de la conduite aux nouveaux conducteurs adolescents aux collectivités qui ont l’infrastructure et le soutien communautaire nécessaires pour nous permettre de le faire », déclare Mme Jatana.

Parachute Canada est un organisme sans but lucratif qui a pour mission de prévenir les blessures. L’organisme veut que les Canadiens profitent au maximum d’une longue vie, bien remplie. Vous trouverez de plus amples renseignements sur son site Web : http://www.parachutecanada.org/.

La Société publie ses résultats financiers du deuxième trimestre

La Société d’assurance publique du Manitoba a déclaré un bénéfice net de 72,8 millions de dollars (M$) pour les six premiers mois de l’exercice, qui ont pris fin le 31 août 2018, soit 30,5 M$ de plus que pour la même période l’an dernier. Ce résultat comprend un bénéfice net de 39,4 M$ dans le secteur d’activité de l’assurance de base pour les six premiers mois de l’exercice 2018-2019.

« Les résultats des activités des deux premiers trimestres de l’exercice 2018-2019 de la Société continuent d’être favorables, malgré une forte tempête de grêle à la mi-juin et d’autres incidents liés aux conditions météorologiques qui ont entraîné une hausse générale des coûts des sinistres survenus avec dommages matériels », a déclaré Mark Giesbrecht, vice-président aux finances et directeur financier de la Société d’assurance publique du Manitoba.

« Traditionnellement, les sinistres augmentent pendant les mois d’hiver, ce qui neutralise en partie les résultats financiers positifs que la Société enregistre généralement au cours des deux premiers trimestres de son année financière. Par conséquent, nous continuerons de surveiller de près les recettes, les demandes d’indemnisation et le coût des sinistres au cours des deux trimestres restants », a ajouté M. Giesbrecht.

Le total des produits gagnés pour les six premiers mois a augmenté de 44,8 M$ par rapport à la même période l’an dernier, principalement à cause de la hausse des recettes imputables aux primes d’assurance automobile, laquelle résulte d’une augmentation du nombre de véhicules assurés, de la valeur de ces véhicules et de la majoration globale de 2,6 pour cent des tarifs de l’assurance de base ordonnée par la Régie des services publics pour l’année d’assurance 2018-2019.

« La situation financière générale a aussi été touchée par une hausse de 11,8 M$ du coût des sinistres avec dommages matériels, qui a été compensée en partie par une baisse de 5,6 M$ des sinistres avec dommages corporels comparativement aux six premiers mois de l’exercice 2017-2018 », a continué M. Giesbrecht.

En juin, la Société a demandé à la Régie des services publics d’approuver une majoration globale de 2,2 pour cent des primes de l’assurance de base pour l’année d’assurance 2019-2020. La majorité de cette augmentation (2,1 pour cent) vise le maintien d’une réserve de stabilisation des tarifs adéquate afin d’absorber les variations futures des recettes, des coûts des sinistres et des revenus de placements.

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