La Société d’assurance publique du Manitoba révèle les cinq principales fraudes à l’assurance automobile de 2021

La fraude à l’assurance automobile coûte environ 50 $ par année aux contribuables de Société d’assurance publique du Manitoba. Une Section des enquêtes spéciales (SES) de la Société s’est engagée à enquêter sur les allégations suspectes et à détecter les fraudeurs au nom de contribuables honnêtes.

« La Société publie sa liste annuelle des cinq principales fraudes afin de mieux faire connaître les coûts liés à la fraude à l’assurance automobile », a déclaré Satvir Jatana, chef de l’expérience client de la Société. « La liste est compilée en fonction des circonstances propres à chaque fraude, des économies financières pour les contribuables de la Société et des techniques d’enquête utilisées pour confirmer une activité frauduleuse. »

Quiconque détient de l’information sur une fraude à l’assurance automobile est prié d’appeler la ligne INFO-Crime de la Société de l’assurance publique du Manitoba : 204-985-8477 ou sans frais 1-877-985-8477. Tous les appels sont anonymes. L’an dernier, la SES a mis fin à environ 1 000 enquêtes, ce qui a entraîné des économies d’environ 14 millions de dollars sur les réclamations.

No 1 « Enlèvement fictif »

Après que la police a récupéré son véhicule gravement endommagé, la femme de Winnipeg a dit à la Société que son véhicule avait été volé dans son garage. Elle a dit que les voleurs lui ont envoyé un message sur Facebook, exigeant un paiement pour le retour de la voiture. La femme a admis qu’elle n’avait pas appelé la police, mais a accepté de rencontrer les voleurs, qui l’auraient alors enlevée, circulant à toute vitesse dans la ville pendant des heures pour finalement avoir une collision.

En raison des nombreuses lacunes dans l’histoire, la SES de la Société a lancé une enquête. Un examen du système d’allumage et d’immobilisation du véhicule effectué par le service de recherche et de formation de la Société a révélé que le véhicule ne fonctionnait pas sans qu’une clé soit insérée dans l’allumage. Dans sa déclaration, la propriétaire a confirmé qu’elle avait toutes les clés en sa possession.

Lorsqu’elle a été informée des conclusions de l’enquête, la propriétaire du véhicule a admis avoir menti au sujet de l’enlèvement. La vérité était qu’elle était dans le véhicule en train de rouler avec un groupe d’« amis », buvant et circulant à toute vitesse dans la ville. Ils ont finalement eu une collision avec un autre véhicule et ont immédiatement fui la scène.

La réclamation pour vol a été refusée, ce qui a permis à la Société d’économiser environ 68 000 $.

No 2 « Les rapides et dangereux »

Le conducteur, âgé de 20 ans, a dit à l’expert en sinistre de la Société qu’il avait fait beaucoup d’heures supplémentaires pendant la semaine et qu’une nuit, en rentrant chez lui vers minuit, il s’est endormi et a quitté la route, entrant en collision avec une demi-douzaine de véhicules garés. La limite de vitesse affichée sur la route était de 50 km et le jeune conducteur disait qu’il circulait à 55 km/h au moment de l’accident.

Cependant, l’étendue des dégâts sur place contredit l’histoire de l’homme. Un téléchargement de l’enregistreur d’accidents du véhicule a indiqué que le véhicule circulait à près de 140 km/h au moment de l’impact. La pédale de frein n’a pas été appliquée et les ceintures de sécurité n’étaient pas bouclées. Des images de surveillance ont également été prises à divers endroits sur la route parcourue, montrant que le véhicule faisait la course avec un autre véhicule quelques secondes avant l’accident.

Une enquête sur place a également confirmé qu’il y avait un long tronçon rectiligne de 1,6 km à l’endroit où la course a eu lieu. La route fait alors une courbe à gauche que le véhicule n’a pas pu négocier, ce qui lui a fait quitter la route et entrer en collision lourdement contre un certain nombre de véhicules garés.

En se fondant sur les faits réels de cette enquête, la demande d’indemnisation pour collision a été rejetée et la Société a commencé à recouvrer les coûts auprès du conducteur responsable. Les économies réalisées par la Société sont estimées à 150 000 $.

No 3 « Poursuite du camionnage »

Conducteur de camion professionnel, l’homme de Winnipeg a été blessé lors d’un incident impliquant un seul véhicule alors qu’il transportait une charge. Compte tenu de l’étendue de ses blessures, il avait droit aux prestations de remplacement du revenu et aux prestations d’aide aux soins personnels.

Il a dit à son gestionnaire de cas de la Société que ses blessures l’empêchaient de lever les bras au-dessus de ses épaules, qu’il était incapable de soulever des objets lourds, qu’il était physiquement incapable de conduire plus de 15 minutes, qu’il ne pouvait plus sortir les bacs de déchets et de recyclage et qu’il ne pouvait plus faire son travail régulier.

Après avoir reçu des renseignements selon lesquels l’homme travaillait alors qu’il touchait toujours des prestations, la Société a ouvert une enquête, consistant en une surveillance qui a montré de manière concluante que l’homme travaillait, et qu’il pouvait conduire de nombreuses heures par jour, et il a été vu portant un certain nombre d’objets, y compris de lourdes caisses en bois.

Sur la base de l’enquête, la Société a communiqué avec l’homme et l’a informé que ses prestations étaient suspendues. Il a également été accusé de fraude de plus de 5 000 $ et d’avoir fait une fausse déclaration. Les économies estimées pour la Société étaient de plus de 700 000 $.

No 4 « Mise en scène »

Deux personnes ont présenté des demandes d’indemnisation pour collision distinctes, et un conducteur a admis qu’il était responsable de la collision latérale à une intersection. L’enquêteur de la SES s’est rendu sur la scène de collision et a remarqué une caméra de surveillance pointée dans la direction de l’intersection de collision. La vidéo de surveillance a clairement montré que les deux véhicules ont traversé lentement l’intersection plusieurs fois avant la collision.

La vidéo de surveillance a également montré que les deux véhicules se sont délibérément positionnés dans une configuration de collision latérale, l’un d’eux accélérant vers l’autre véhicule qui franchissait lentement l’intersection. Lorsqu’on lui a présenté les faits, un propriétaire a admis que son ami et lui avaient planifié cette collision « mise en scène » pour radier leurs véhicules.

Les économies réalisées par la Société étaient de 15 297,46 $.

No 5 « Entourloupette canine »

La femme de Winnipeg a présenté une demande d’indemnisation pour collision, indiquant qu’un chien courait sur la chaussée, ce qui l’a fait dévier et entrer en collision avec un poteau et un grand pot de fleurs situé sur la cour d’une résidence privée. Il y a eu des dommages importants à la fois à la Ford Explorer 2020 de la femme et aux articles dans la cour.

La femme a également donné le nom d’un témoin tiers qui a dit à l’expert en sinistres de la Société que le véhicule avait dévié de sa trajectoire pour éviter un chien et que la femme conduisait. D’après les déclarations reçues, la Société a déterminé que la conductrice n’était pas en faute, ce qui n’a entraîné aucune compensation financière de la Société aux propriétaires de la maison.

Lorsqu’ils ont appris cette décision, les propriétaires de la maison ont alors fourni à la Société des images vidéo de la collision qui indiquaient clairement qu’il n’y avait pas de chien courant de l’autre côté de la route, et que le conducteur du véhicule était un homme.

Lorsqu’on lui a présenté cette nouvelle information, la femme a admis avoir menti pour protéger son copain qui conduisait et n’avait pas de permis de conduire valide. Le témoin a plus tard admis qu’il était arrivé sur les lieux de l’accident après le fait et qu’il n’avait pas vu de chien.

La demande d’indemnisation pour collision a été rejetée, et la Société cherche à recouvrer les coûts auprès du conducteur non titulaire de permis. Les économies réalisées sur les demandes de remboursement par la Société étaient de 29 840,08 $.

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