La police cherche les conducteurs distraits : La Société d’assurance publique lui fournit du financement

La Société d’assurance publique du Manitoba finance encore une fois une initiative de sécurité routière très réussie qui cible les conducteurs qui continuent d’utiliser illégalement un appareil électronique à commande manuelle en conduisant.

L’assureur automobile public du Manitoba fournit un financement qui permettra à la police de renforcer ses programmes d’application de la loi en avril, juillet et octobre. Les services de police qui participent cette année sont ceux de Winnipeg, Brandon, Winkler et Morden, ainsi que la GRC.

« Un décès routier sur trois en moyenne et des milliers de collisions sont attribués chaque année à la distraction au volant », souligne Satvir Jatana, vice-présidente responsable des communications à la Société d’assurance publique.

« Ces projets ciblés ont beaucoup de succès, s’étant soldés par près de 13 000 contraventions au cours des six dernières années. On peut arriver à changer le comportement des conducteurs en combinant l’éducation, la sensibilisation et l’application de la loi.

Recherche sur la distraction au volant

Un conducteur a quatre fois plus de chances d’avoir un accident s’il parle au téléphone en conduisant. S’il texte en conduisant, il a six fois plus de chances d’avoir un accident, selon la recherche sur la distraction au volant.

Utiliser un téléphone cellulaire peut réduire de 37 pour cent le type d’activité cérébrale nécessaire pour conduire. Les autres activités recensées comme étant distrayantes au volant sont lire ou écrire en conduisant, chercher à rejoindre un objet, regarder longuement un objet à l’extérieur du véhicule, fureter sur un cellulaire, utiliser d’autres commandes ou dispositifs du véhicule, discuter avec ses passagers (surtout quand le conducteur et les passagers sont des adolescents) et manger et boire.

Pénalités sévères

Les conducteurs pris sur le fait en train d’utiliser un appareil électronique à commande manuelle en conduisant reçoivent une suspension automatique de trois jours de leur permis de conduire et une amende de 672 $. S’ils sont déclarés coupables et condamnés, ils descendront aussi de cinq niveaux dans l’échelle des cotes de conduite.

Une deuxième infraction dans une période de 10 ans entraîne une suspension automatique de sept jours du permis de conduire et une amende de 672 $. La condamnation entraîne aussi cinq points de démérite.

Davantage de collisions causées par la distraction au volant

Le nombre de collisions causées par la distraction au volant dans la province a augmenté, passant de 2 415 en 2011 à 15 000 en 2017, selon les données de la Société d’assurance publique. On estime que la distraction au volant coûte au moins 70 millions de dollars par année en coûts d’assurance directs, chiffre qui se répercute sur les primes d’assurance de tous les propriétaires de véhicule.

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